Contre toute attente, j’ai pu descendre en Dordogne pour effectuer l’ouverture… Le programme était alors de réaliser la matinée sur le Coly et d’être sur le coup de 13h sur la Dordogne à Souillac pour être sur les March Brown. 6h30, sur le Coly: -3 degrés! La noria des pêcheurs commence dans le jour naissant. Tous les trous sont pris, les remous de courant aussi, par des pêcheurs appliqués. Transis, beaucoup ne cachent leur pessimisme sur la bredouille qui se dessine. Au stade de Condat: même constat. Quelques cris de joie éclatent pourtant par moment pour les gamins dont le scion pli sous le coup de boutoir d’une arc ou d’une fario lâchées. Ah, si… l’anecdote du gitan qui arrive avec son matériel à 20 €, qui réalise ses montages de vairon avec un bout d’allumette: agaçant, il s’ingénie à prendre du poisson où tout le monde fait capot. Posé, animation et prise… Il met tout le monde sur le cul, en lâchant: « j’me dépêche, pas’que je veux pas louper le match de rugby! » Je ferai capot. Fin de la matinée à observer, plus en amont, quelques grosses farios inacessibles. Direction Souillac. J’arrive au moment où des moucheurs décident de faire la pause déjeuner: il doit être 13h. Je décline un verre de vin rouge: j’ai déjà mangé sur la route. Et puis, je vois pas mal de MB dans les courants. Je descends 200m en aval. Bien m’en a pris: une belle veine d’eau et des gobages réguliers à l’ombre de la falaise. Repérage, MB sur 10 centième: erreur! 2 casses nettes sur les deux premiers poissons dès qu’ils ont pris le courant. Je modifie la pointe: 14 centième, même mouche sur H14. Je prendrai 2 belles farios, entre 30 et 35 cm. Magnifiques chandelles, combats de courte durée, mais énergique pour la 2ème. Journée ensoleillée et sympa les deux pieds dans l’eau!