Une petite news pour rétablir la vérité… J’ai eu un petit accident qui me vaut un bras dans le plâtre. Heureusement je suis droitier et c’est le gauche qui est momentanément immobilisé. Du coup pour la pêche j’ai préféré limiter mes sorties, partant du principe que si je prends le bouillon, avec une main, je risque de me faire mal voire pire, de casser la canne … Mais l’envie me taraudait et hier je n’ai pas pus résister. Mon collègue attitré ne pouvant m’accompagner, durant le trajet (mais ne dites pas aux gendarmes que je conduis avec un bras dans le plâtre) , j’envoie un texto à Delatuca (ça non plus, faut pas leur dire!), histoire de savoir si on pouvait se croiser quelque part, malheureusement, il est en vacances. Arrivé sur l’inam, sans croiser la maréchaussée, je m’équipe et décide de laisser l’APN dans le coffre car déjà qu’avec un bras ,ce ne sera pas facile, si en plus je dois sortir l’APN du gilet, avec une truite dans les pattes, ce sera trop de sport et des risques de chute de l’APN à l’eau (non, ce n’est pas un power proof). Je choisi un parcours que je connais bien mais décide de commencer bien plus bas, histoire de découvrir un tronçon supplémentaire de cette rivière. Très peu d’insectes et pas un gobages à l’horizon. Après quelques essais de mouches et tenant compte du léger vent de travers, je décide de pêcher avec des terrestres : petits scarabées ou fourmis, en montage parachute afin de bien voir la mouche à l’ombre des arbres… Et c’est un succès, je piques pas mal de petites qui sortent de leur léthargie des que ma mouche passe au dessus de leur museau… Puis sur un petit lancer à peine à 5 mètres de moi, dans le courant qui passe entre la souche et le caillou. Un léger gobage, petit ferrage et … ça semble bien lourd… Effectivement, la truite ne semble pas vilaine mais se rends sans vraiment batailler. Elle est venue se rendre après 15 secondes mais quand j’ai vu sa gueule un peu en aval… j’étais tout content, comme un fou, celle là c’est la plus belle de ma saison pour l’instant. Une très belle robe sombre, un ventre jaune, comme nos rivières bretonne savent si bien doré les belles zébrées. Je la laisse un peu dans le courant pour la photographier mais … mince il est dans la voiture… et le mètre aussi… du coup je la mesure grosso modo à l’aide de mon plâtre puis la laisse repartir bien triste de ne pas en garder de souvenir numérique! De retour à la maison, je mesure mon plâtre et estime la bête à 34/35 cm. Cette news n’a en fait pour but que de rallonger ce monstre de 2 à 3 cm par rapport aux textos que j’ai envoyé aux collègues. Car c’est frustrant de ne pas partager ces « moments bénis » dans l’instant, avec des personnes partageant la même passion… C’est chose faite mais à posteriori !