J’ai passé l’été dernier quelques semaines (du 11 juillet au 22 août) en Norvège, alternant pêche et tourisme. J’ai adressé régulièrement, à quelques Gobnautes, des informations sur le déroulement de mon séjour.
A quelques semaines de l’édition 2012 et suite à plusieurs demandes d’informations de la part de gobnautes, je vous livre mon carnet de route agrémenté de quelques photos.
Voici la première partie.
Je vous adresse quelques infos du Nord et le ferai régulièrement ( tout au moins quand j’aurai une connexion). Je pense que ça vous intéresse (sinon vous me le dites et je vous enlève de ma liste).
Arrivée le 12 au soir à Koppang après 2 jours de voyage et 2400 km .
Fred avait raison, c’est très long …
Tente montée et au lit.
Ce matin achat de la licence et cette aprem pêche. Pas très motivé par une eau très haute et froide. Nous on a la sécheresse et chez eux il pleut depuis pas mal de temps.
De toute façon, fallait bien que je m’arrête avant Tynset pour attendre les 1ers « zozos » que je vais chercher vendredi à l’aéroport.
Donc pêche sur la Glomma à la confluence d’un petit affluent (gus et Jean-louis comprendront 😉 ) pour trouver une eau pas trop haute .
Et bien rien, je pêche donc l’affluent (l’an dernier ça avait bien marché) et je rate un poisson puis prend une truite de 30.
Je décide de descendre sur un grand plat (tout ça à pied bien sûr, il y a quelques centaines de mètres à faire entre les différents spots) et là je vois un gobage.
Ouf, et c’est parti, je présente un petit cdc … que dalle ça commence pas bien.
Je ne vais pas déjà utiliser la botte secrète. Je mets une petite oreille de chevreuil, un museau crève la surface, pendu.
(Marc, prépare des hameçons de 18 si ce n’est pas déjà fait 😉 )
En 1h30 environ je ferai grosso modo 25 ombres (pas très gros, 26 à 32 à la louche) . Je changerai ensuite de coin pour essayer d’autres spots mais sans succès.
PS : pour info, à Koppang où nos amis Alsaciens voulaient ramener leur 40 kg de filets de poissons et où c’est « pourri » de fishes, ils ont changé les règles cette année. Double taille, donc tous les poissons de plus de 40 repartiront à l’eau et seront un peu plus gros l’année d’après.
Il faudra que je l’essaye fin août début sept, il paraît qu’elle est extraordinaire. C’est vrai qu’en début de saison c’est plus délicat mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir …
A plus,
Pat
Ayant reçu quelques messages d’encouragements ;-), je continue. Sinon ma proposition de vous enlever tient toujours, je ne voudrais pas avoir l’air de vous obliger et de toute façon, il est pas certain que j’aie longtemps du wi-fi …
La journée d’aujourd’hui pourrait s’appeler « la revanche des poissons » .
Et oui je me la suis un peu « pêté » hier avec mes 20 poissons à l’heure, ils ont dû avoir vent de mon message et ont voulu me faire payer mon impertinence.
Non pas que je n’en aie pas attrapés mais alors combien de loupés et de décrochés … Il faut dire qu’il y a eu un sacré vent toute la journée. Alors difficile de repérer les gobages si ce n’est au bruit. Ensuite le posé est hasardeux et quand le poisson gobe ,l’attention n’y est pas forcément. Donc la fraction de seconde qu’il manque au ferrage, le poisson en profite et cela m ‘a permis d’inonder la Glomma de jurons .. pas grave j’étais tout seul pour quelques km de rivière.
Sinon toujours pas de 40+ …
Mes voisins de camping partent à la pêche maintenant (il est 21h40). Il y a sûrement moins de vent, moi je suis un peu cassé, on verra ça plus tard.
Ce matin je devais changer de camping, j’ai pris une cabine pour cette nuit , un peu de confort quand même, à mon âge !!!
Donc, en partant la première chanson que j’entends : la Marseillaise !!!
Normal pour un 14 juillet – oui, si on est à Limoges, Toulouse ou Paris mais à 2500 bornes de sa base, au milieu de la Norvège , ça fait quand même bizarre 😉
A plus,
Pat
Vendredi pas de pêche – en trois mots 😉 -, oui je sais j’ai bouffé un clown ce matin…
Déménagement vers un nouveau camping quelques km au-dessus. Petite reconnaissance et je pars pour l’aéroport d’Oslo récupérer Christian (Gus), Didier pêcheur non gobnaute qui était avec nous en Suède il y a 2 ans et Christian non pêcheur, venu pour se balader.
Retour tard le soir car bloqués sur la route à cause d’un accident. Tout le monde est un peu « cassé » donc repas et dodo.
Samedi achat des permis, et direction la Glomma. On opte pour la carrière (pour info pour Jean-Louis).
Les poissons commencent à gober vers 14h00 et nous n’aurons pas trop d’interruption jusqu’à notre départ à 21h00.
Je ne suis pas un fana des stats mais j’ai le soir une trentaine de poissons au compteur. 1 de 41 (mesuré) et 7-8 entre 35 et 40. Ca commence à sentir bon…
Christian en prendra pas mal aussi et Didier fera quelques jolis poissons.
Il va falloir que, sur une journée, on prenne le temps de faire une stat fiable 😉
On va y retourner aujourd’hui et demain on ira à la découverte d’une nouvelle rivière.
99,9% des poissons ont été pris en sèche, je n’ai utilisé la noyée que le premier jour à cause du vent.
La pêche que j’affectionne particulièrement et que nous pratiquons ici est une pêche avec des bas de ligne longs (comme chez nous…). Il faut ensuite lancer en face de soi (l’eau est un peu haute, on a du mal à s ‘avancer et donc peu de dégagement derrière) et tenter de faire une dérive la plus longue possible. Il faut absolument éviter de draguer sinon pas un poisson ne monte et vu la multitude de courants et contre-courants, cela n’a rien d’évident.
Pour augmenter les dérives, il faut lâcher de la soie au fur et à mesure ce qui fait qu’il y a toujours du « mou » et que quand un poisson gobe, le ferrage doit être immédiat sinon c’est raté ou décroché rapide.
Mais réussir à ferrer un beau poisson à plus de 25 mètres procure un plaisir intense (enfin à moi tout au moins …)
Cdc, petit sedges et quelques chevreuils un peu plus gros pour les courants (qui d’ailleurs ne sont pas très productifs pour l’instant).
Je vous laisse, je suis obligé de partir à la pêche …
Bon je ne faisais pas la gueule mais depuis que l’on a changé de camping je n’avais pas de connexion car le patron du camping était en vacances. Drôle de camping où le patron part en vacances en plein mois de juillet ;-))). Oui je vous le concède, en fait il y a 6 petites cabines au milieu d’un champ avec les sanitaires derrière : http://aakeroien-camping.com/site/
On est les seuls occupants. C’est au milieu du parcours mouche et … on est les rois du pétrole ;-)))
Voici donc la suite de nos « aventures » nordiques.
Bonne lecture à tous, j’espère.
Le matin calme à la cabine.
Repas puis départ à la pêche. Retour à la carrière. Beaucoup de vent. Peu de poissons . Quelques jolis. Le soir on abandonne tôt, chassés par la pluie.
Retour à la cabine. Christian (le non pêcheur) nous a préparé la soupe. On boit une bouteille de champagne pour fêter les vacances ;-))
Quelque courses le matin à la « coop » d’Atna.
Achat des permis pour l’Atna. Peu de poissons mais météo très défavorable. Quelques petites truites.
Le soir pluie et retour au camp après avoir pêché un peu au-dessus du pont sur la Glomma.
Rangement et nettoyage du bungalow d’Atna.
Départ à 9h30 pour Tynset.
Arrivée chez Morten. On fait les courses à Tynset.
On mange et on va à la pêche en face du camping.
Des poissons en sèche (un 40 + ) et deux 40 + en nymphe. Gus fait beaucoup de poissons en sèche dans les courants.
Pluie entrecoupée d’averses ;-))
On revient manger vers 19h00 et on repart avec Christian (Didier a de la lessive à faire ;-))) …). Arrivés en bas du pré, des gobages partout sur le plat. On connaît un coup du soir de folie. Les poissons prennent des mouches noires. Ca marche d’enfer avec une Ornans en hackle de coq du Limousin.
Vers 22H00 ça se calme, plusieurs gros poissons pris dont un qui dévalera le courant et se décrochera et contre lequel je ne pourrai rien faire.
A 22h30, on arrête.
Repas de bonne heure puis direction la « ferme rouge » qui cette année a été repeinte en noir ;-)))
Beaucoup de vent. Des poissons dans les courants mais pas très loin du bord. Deux 45 dans un courant en dessous d’un rocher. Puis 3 gros décrochés ; 1 qui me fera des cabrioles pas loin de l’épuisette et me permettra de voir sa taille et un qui après avoir gobé partira au large sans que je ne puisse faire quoi que ce soit malgré la pointe en 15 centièmes. Christian connaîtra la même mésaventure le soir sur le plat avec un poisson qui filera dans les herbiers sans qu’il puisse le brider.
Le soir on descend sur le plat mais comme le vent ne se calme pas, les poissons ne s’installeront pas. Quelques jolis poissons capturés sur des Ornans ou des CDC. Le plus dur est de voir où la mouche tombe car avec le vent et un bas de ligne de plus de 6m c’est loin d’être évident de la suivre des yeux.
Arrêt de la pêche à 21h30.
Rencontre au camp de Polonais qui vont à la pêche. Ils sont installés à Telstad avec les Bourguignons que l’on avait rencontrés l’an dernier. Ils nous invitent à passer les voir un soir pour : je cite « picoler un peu ».
On reste au camp car on doit amener Christian qui part pour Roros à 11h00 à la gare.
Après le départ de Christian, on revient manger au camping puis on part pour le parcours en-dessous de la ligne électrique. En passant sur le pont de Telnesset pas un brin de vent et pas de pêcheur. On change de plan et on va pêcher sur le plat.
Au début ça va bien sauf que les dérives sont difficiles à faire car il y a beaucoup de micro-courants et que comme d’habitude dès que la mouche drague un tant soit peu ou qu’elle accélère, les poissons ne montent pas.
Je sais je l’ai déjà dit ;-)) mais ça me saoûle pas mal quand j’entends certaines remarques genre « il y a tellement de poissons que même si on leur jette un caillou ils viennent le gober ».
Alors c’est vrai que parfois un sedge dragué prend des poissons mais c’est exactement comme chez nous. C’est vrai dans certains courants à certains moments , mais la plupart du temps même ici ;-)) il faut faire des dérives propres voire TRES propres sinon vous avez l’impression de pêcher dans votre baignoire.
Bon, je repasse en mode zen …
A Telnesset l’endroit où nous sommes (ça rappellera des souvenirs à Jean-Louis et Fred),
l’eau est un peu plus haute que l’an dernier, il est difficile de s’avancer, il faut donc lancer loin pour atteindre les beaux poissons, ce qui accroît la difficulté.
Nous en ferons quelques uns jusqu’à ce que … le vent se lève. Et là c’est une vraie tempête, des bourrasques qui emmènent la mouche n’importe où, ça devient vraiment galère.
Toujours quelques poissons entre deux coups de vent.
Nous décidons de revenir au spot d’hier.
A l’arrivée, on se fait une petite pause « tablette chocolat ». Ca va sûrement nous remonter le moral car le vent est toujours aussi fort et des vagues de plusieurs centimètres sont présentes à la surface de l’eau. Beurk, beurk, beurk.
Gus et Didier descendent quelques centaines de mètres plus bas et je décide de remonter voir les coquins que j’ai décrochés hier. Ben oui, j’ai une revanche à prendre. Résultat : comme hier je ferai des beaux poissons (de 35 à 45) par contre les deux plus beaux se décrocheront. Je pêche loin aval et quand ils gobent j’arrive bien à les ferrer. Je peux ensuite les ramener jusqu’à quelques mètres de moi. Mais ils sont lourds et s’appuient sur leur dorsale. Ce qui fait que quand le fil sorti de canne est relativement court (pas assez hélas pour la mise à l’épuisette), ils se décrochent à la moindre pirouette. Je vais essayer de recoller des ardillons ;-)) ou de les tenter avec une pointe plus grosse en espérant qu’ils monteront voir ma mouche.
On se retrouve tous les trois sur le plat pour un hypothétique coup du soir et le vent ne s’étant pas calmé, on regagne le camp de base vers 21h30.
Gus, motivé voulait pêcher en nymphe à vue sur les bordures à 5h00 du matin.
Pas de chance, au réveil, le ciel est gris et il y a encore du vent.
Le matin quelques courses à Tynset et après un bon plat de spaghettis bolognaise, on part avec Gus à la pêche. Il s’est mis à pleuvoir et Didier préfère rester faire la sieste.
Ce sera la « journée Gus », il saura jusqu’à 21h00, heure à laquelle nous reviendrons au camp trouver à chaque fois trouver la bonne mouche.
Nous pêcherons les courants sous une pluie battante et les poissons pour nous embêter sûrement ;-)) s’obstineront à ne manger que de petits insectes.
A 18h00 la pluie s’arrête et Didier nous rejoint. Il fera pas mal de poissons sur le bas du lisse.
Nous aurons plusieurs éclosions qui mettront les poissons en folie. Mais ils sont sélectifs comme ce n’est pas possible. Tout ce qui n’est pas à la bonne forme, taille et couleur est irrémédiablement refusé. Voilà qui vient corroborer ce que je disais plus tôt sur la « pêche facile » d’ici.
Je ferai un ombre de 40, une truite d’à peu près la même taille et quelques autres poissons corrects.
Mais comme je l’écrivais en préambule, le « champion » du jour fut Gus qui prit environ 50 poissons dans l’après-midi. Il faut dire qu’il a utilisé des mouches minuscules, je me demande même si pour certaines, l’hameçon était habillé ;-)).
Je vous laisse imaginer la prouesse qui consiste à lancer dans une semi-pénombre due aux nuages une minuscule mouche, repérer où elle se pose (et oui le vent l’a déviée sinon c’est pas drôle) la suivre dans les vagues et ferrer au petit gobage dont le poisson a daigné vous gratifier. Sans déc., il a vraiment fait le show hier.
21h00 fin des hostilités et retour au camp frigorifiés pour une soupe bouillante qui va nous réconforter.
Gus se lève à 6h00 pour un petit tour sur les bordures sans succès. Il faut dire qu’avec ce qu’il est tombé cette nuit, l’eau est montée de 15 à 20 cm et ça ne va pas nous faciliter la tâche.
Finalement les nuages laissent place à du beau ciel bleu, on mange donc de bonne heure et on part à la pêche. Je pêche les courants un moment avec Gus puis je remonte quelques centaines de mètres pour pêcher un parcours que l’on n’a pas encore été voir.
Didier pendant ce temps s’installe sur son lisse. Bien lui en a pris ; il fera un magnifique 44 cm.
Bref tout le monde fera du poisson cet après-midi.
Avec Gus nous remontons encore plus haut dans l’espoir d’un coup du soir digne de ce nom. Hélas encore une fois c’est la pluie qui vient contrarier nos plans et nous revenons vers 21h00 après une bonne marche sous la pluie.
Un petit bonjour à Morten et nous évoquons bien sûr le drame qui touche la Norvège même si nous n’avons eu que très peu d’informations (données par la famille au téléphone). Sans poste, télé ou internet au milieu d’un champ, difficile d’être au courant de ce qui se passe…
Je récupère le code d’accès pour Internet, nous nous donnons rendez-vous pour le lendemain et nous rentrons dîner.
Didier et Gus partent au brochet, je fais relâche pour reposer le dos qui commence à souffrir. Avec le vent, on est toujours en train de forcer pour lancer et cela commence à se sentir ;-)).
J’en profite pour faire un peu de lessive … et oui, le train-train quotidien. Y’a pas que la pêche dans la vie ;-))
Finalement ils ne feront pas de brocs mais Didier prendra trois jolies truites au streamer.
Après-midi : pêche de beaux poissons près du bord à la ferme au-dessus de chez Morten.
Matin courses puis barbecue avec Morten.
Récupération de Christian à la gare.
Après-midi petit tour à la pêche dans les courants en-dessous de l’île qui se trouve plus haut que la ferme au-dessus de chez Morten. Quelques poissons (ombres).
Le soir on boit un verre avec Hein le garde-pêche de Kvennan fly fishing. On discute pas mal (voir ma news sur le site).
La météo : j’avais dit que j’en parlerais, allons-y…
« Hier il a plu, aujourd’hui il pleut et demain il pleuvra »
Voilà quel pourrait être grosso modo le bulletin météo de Tynset. Et dire que la veille qu’il parte j ‘ai envoyé un sms à Gus « surtout n’oubliez pas la crème solaire ». Il faut dire que j’avais récupéré quelques rougeurs sur le nez et les bras en pêchant à Koppang. Depuis on cherche le « chat noir » pour le noyer ;-))).
Du coup avec une telle météo, l’eau monte et la rivière finit par être quasi impraticable sauf sûrement avec de grosses nymphes …
Comme cela ne nous branche pas, on se trouve un plan B. Direction les lacs…
Pêche à Hodalen : nous prendrons pas mal de perches,
un petit broc me coupera la ligne (et oui je n’avais pas monté la soie de 9 avec la crinelle et voilà ce qui arrive). Dans l’après-midi, je repasserai en soie 6 et prendrai quelques ombres dont un d’environ 45 cm qui a une méchante trace de croc de broc sur le dos (ndlr : ayant montré la photo quelques jours plus tard à Polycarpe, il me dit que ce n’est pas un broc mais un harle – oiseau au bec crochu qui ressemble au cormoran – il m’en a même montrés sur ce lac) .
Le soir on rentre de bonne heure car Morten doit nous amener pour essayer de voir des élans. Nous en verrons quelques-uns mais loin ainsi que des cerfs et biches. Nous apprécierons énormément cette balade sur une petite route forestière dans une magnifique vallée.
Mercredi 27 juillet :
On veut revenir au lac mais Hein, (le garde-pêche) chez qui nous nous sommes arrêtés pour prendre les permis nous dit que la veille il a fait du poisson sur la Glomma. On prend un permis pour deux jours pour une zone que l’on ne connaît pas et qui est au-dessus de la zone mouche. Il nous indique quelques spots.
Comme l’eau est assez haute, Gus et Didier veulent aller plus bas. On reprend la voiture et on descend d’environ 1 km. Didier fait un ombre de 43 au deuxième lancer. Puis plus rien. Je décide de remonter où nous étions et on se donne rendez-vous au camping de Kvennan qui est un km plus bas.
Je ferai de jolis poissons : plusieurs 40 + dont un de 46 mais les plus beaux gobent trop loin…
La pluie arrive, je pars et retrouve mes deux compères à 20h00 au camping. Bizarre tout le monde est en avance…
Nous rentrons au camp pour un repas norvégien préparé par Morten.
A plus,
Pat
Fin de la première partie