Ce weekend, c'était les retrouvailles avec les amis globes trotters. Une indisponibilité m'ayant empêché de me libérer en 2011, c'est avec joie que j'avais accueilli Maxime MIQUEL sur les parcours de Champagne, où d'ailleurs il avait une nouvelle fois montré toutes ses compétences dans la recherche, l'observation et la compréhension des poissons marnais et mosellans. Me voilà donc arrivé au soleil d'Oc vers 23h00 après quasi 700 bornes de voiture dont 300 sous des trombes d'eau. Trois de mes 4 compères sont déjà sur place avec une petite pêche réalisée l'après-midi mais chose importante, quelques gobages ! Une collation bien accompagnée et réalisée de main de maître (merci Gaël), nous assurera une nuit (courte certes) bien calée. Le lendemain en début de matinée, Luc nous rejoint et après le petit déjeuner, départ pour le spot au bas du camping. Déjà des pêcheurs en poste, mais pour qui connaît la Dordogne, ce n'est pas bien grave, il y a de la place. Quelques gobages éparses mais rien de bien folichon. Il faut attendre et rester attentif, bien calé entre les galets noirs toujours aussi mobiles. Les averses nous accompagneront tout au long de la journée jusqu'à même recueillir la chaleur d'un doux soleil automnal en fin de journée. Concernant la pêche, l'observation était de mise car les gaillards se sont montrés quelque peu taquins. Toutefois, les rencontres se sont succédées agréablement entre les étendards, les tocans, les vandoises (d'un fort beau gabarit) et bien entendu les truites toujours plus nombreuses, il me semble. Oui, je sais, pas touche ! En nymphe ou sur gobage (et pas de bordure !), il est dur de les différencier. Le soir, un 421 d'anthologie verra la prestation remarquable d'un « top Chef » autour d'une fondue bourguignonne arrosée de jolies bulles champenoises. Le réveil difficile le lendemain nous portera vers une matinée plus clémente côté météo, avec une belle session de prises de tête malgré la dérive importante de voiliers divers et variés. Il est maintenant 15h30, les petites ailes se sont envolées, il est l'heure pour moi de rejoindre un pays toujours plus froid. Un weekend à 1350 bornes mais quel pied de revoir ses berges, ses potes, des instants rares où l'esprit s'évade ; qui plus est, la « Belle » (bien qu'elle ne vaille pas la Nive) a été une nouvelle fois bien sympathique.
