petite normande

30 juin 2011

50 - Manche

Manche

FMR

Finalement, ce petit week-end de 3 jours sera placé sous le signe de la flemme. Pas de virée en rando dans des gorges aussi somptueuses que difficiles d’accès, pas de périple de moult kilomètres à la recherche d’un havre pour bivouaquer. J’ai choisi le confort de la maison familiale et le plaisir simple d’un repas cuisiné avec amour et ce même pour un fils indigne rentrant à 23H40 d’un coup du soir alors que sa pauvre mère préférait dormir. Arrivé jeudi soir, je redécouvre avec plaisir le bonheur de dormir la nuit sans transpirer tel le ruminant de base au bord de la rivière. Pourquoi diable faut il vivre à paris sous une chaleur étouffante en semaine? Fort de ce repos, et après avoir saouler mon entourage à propos de ce magnifique sac à dos militaire d’un volume considérable véritable puits sans fond au sujet duquel mon meilleur ami me dit en riant: « j’aurai voulu être un roliiiiiiiiiiiste (joueur de jeux de rôle ce que je suis à temps perdu) Pour mener une vie aventuriiiiiiiiiiièère Pour être antimiliiiiiiitariste Et vivre comme un militaiiiiiiire » (à chantant avec l’air de j’aurai voulu être un artiste) Donc une fois mes paradoxes soulignés, je me dirige le plus écologiquement du monde, c’est à dire en vieille R5, vers la rivière (foutu paradoxes). Elle est somptueuse, large de ses 5 mètres et coulant nonchalamment, elle est le théâtre parfait pour mon concerto en 7 pieds soie de 4 préféré. Je sort mon arme de son fourreau et j’engage le combat avec le premier gobage rencontré. Mon fin fleuret plie, mais comme le roseau, il ne rompt pas et c’est la truite qui se rend, vaincu et qui repartira après avoir posé devant l’appareil comme ultime marque de soumission. D’autres suivront, mais c’est comme la première gorgée de bière, elles n’ont jamais autant de saveur que la première. La nuit tombe, j’ai remonté la rivière sur 4 kilomètres environ, je rentre tranquillement à la voiture. Le lendemain sera assez similaire, mais sur un secteur un peu plus dégagé permettant des lancers plus longs, j’adore ma canne, cet objet aussi léger que beau et qui malgré sa petite taille propulse sans rechigner ma mouche à une dizaine de mètres, bien plus qu’il n’en faut. Après quelques prises, un gobage un peu plus discret que les autres attira mon attention, après quelques arabesques, la mouche se pose, la truite monte et c’est la même histoire qui recommence, mais au moment de relâcher ma belle, 2 petits yeux me regardent. Diable qu’est ce donc que ce curieux parasite? Mais ça c’est une autre histoire à lire dans le forum milieu.

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