Bonsoir, Je vous aime quand , enfin, votre cours devient plus calme et qu’on vous laisse un peu de répit. Je vous aime, alors, quand vous vous livrez complètement, que cette soudaine accalmie dans votre existence agitée et faite de souffrances répétées et régulières laisse place au joyau que vous êtes. Comme si cette pause salvatrice permettait de vous libérer de ce carcan étouffant. Votre onde claire mais aussi vos habitants et la multitude d’insectes (mais comment font-ils pour être encore aussi nombreux???))s’en donnent a cœur joie aussi avec autant d’empressement ,comme si ils savaient hélas tous que la récré ne durera pas longtemps. Alors la ,si par bonheur on se trouve au bord de l’eau a ce moment précis ,plus rien n’existe. On compte les minutes une par une pour ne rien oublier Les poissons virevoltants s’enchainent comme des perles mais ils ne sont jamais assez nombreux. On mémorise ses longs plats couverts de cercles arrondis déformant la surface de l’eau comme autant de témoignages rageurs de l’orgasme halieutique qui étreint l’endroit. Puis on le quitte, vidé, repus, mais toujours avec peine, en ne pensant plus qu’a une seule chose, que cela recommence vite…comme pour une maitresse… jlk
