Salut, Fêtes nationale rime avec artifice, les pétards étaient mouillés et venaient du fond de la Maronne. De repos en ces jours de fête c’est avec plaisir que je me retrouve dans ce lieux enchanteur et magnifique, sur les bords de la Maronne. Les niveaux sont bonds et stables depuis plusieurs semaines maintenant, bref,cadre idéale pour une belle journée, en plus le soleil et au zénith. Pour l’heure l’eau et plutôt calme et la surface de celle-ci respire même un peu les vacances, pas de rond à observer,pas même le frémissement d’un insecte, il est tôt encore, et le rond jaune au dessus de moi tape fort. Alors la prospection des bordures s’impose et la nymphe et encore de rigueur. Les poissons doivent chercher l’ombre, moi aussi d’ailleurs je les chercher(lol). Nos jolie camarades doivent être bien calé au fond de la rivière ou il fais plus frais. Les dérivent se suivent une a une les veines sont peigner avec soin et quelques Ombres se laisseront tenter,malgré une chaleur assommante. Ma nymphe les fais réagir, ou bien est-ce la couleur oranger(phaisan tail orange) qui les stimule à ce point. je le sais curieux de nature notre étendard, mais là je suis stupéfait. Enivré de toucher régulièrement des poissons j’en aurai presque oublié les ronds qui se dévoilent depuis un petit moment devant moi. Après une rapide observation de la surface je vois qu’une nuée de sedge est apparue. L’eau se met à bouger, des dos,des remous,des splashs: les poissons deviennent fou! Dans un fracas digne d’un feux d’artifice du 14 juillet les étendards se déploient devant moi dans un défiler de fête nationale. Au rythme des pétards qui éclatent à la surface, mon petit sedge y va aussi de son défilé, puis sa disparition soudaine, sous un rond venant de se former, telle une bleue,une verte ou une rouge qui vous explose en plein ciel, vos yeux de gamin,écarquillés a chaque gobage de votre imitation vous émoie toute autant que la précédente. Le bouquet final est majestueux dans le crépuscule de cette journée je l’entends retentir au grès des courants. Après un derniers relâché, le temps comme toujours aura raison de moi, il me faut retourner. Sur le retour je me repasse les souvenirs de ce feux d’artifices, les pétards étaient bien mouillées et brandissaient leur plus belle nageoire, les étendards venaient du fond de la Maronne et se nommaient Thymlallus. Le coeur amplement remplie d’émotions, je n’ai qu’une hâte c’est de revenir. Alors plus que tout quand la nature est si généreuse, et ce n’est pas tout le temps le cas, je dis: relâchons nos rêves pour que les rêves continus. Amicalement SageFly (david)
