Il ne faisait pas beau ce matin, mais c’était ma première sortie après 3 semaine cloué au lit (suite à une infection à la jambe due à une simple piqure d’insecte, tique ou araignée! Donc soyez prompte à réagir si vous constater un jour une infection qui s’étend…). Bref il fait froid, et le cadre n’est pas idylliques sur ce tronçon du Rhône du centre-ville, mais ça fait du bien de dérouiller le poignet. Faute de truite lacustre, je finis par repérer un énorme barbeau de 80 cm dans une retourne, qui fouille le sable, et après de nombreuses tentatives il engame enfin une des nymphes de mon curieux montage: trois nymphes n.8 double casque tungstène+ corps en plomb peint, à 5 cm d’intervalle, sur une longue pointe en 12, seul moyen de faire parvenir la friandise au moustachu au travers des puissantes lames de courant contraire. Après 15 bonne minutes de combat durant lesquelles il ne donnera jamais l’impression de vouloir se rendre, il dévale une 100aine de mètre en aval où le courant est encore plus fort et profond. La tension de l’eau sur la soie est trop forte et c’est la casse. J’attends ma revanche, si possible sur une belle lacustre (il s’en est fait une en nymphe à vue de 97 cm l’année dernière!)