72 h !! il m’aura fallut attendre et oui 3 jours pour enfin caresser une Belle. Jusqu’à cette année, je n’avais jamais manqué ce R.D.V. Privé de l’accessoire le plus important pour nous pauvres pêcheurs, une voiture, j’ai pu enfin aujourd’hui trempé mes mouches avec mon toqueur préféré, reconverti à la mouche depuis maintenant des lustres. C’est sur la Garonne que nous ferons voler, dans un ciel printanier, nos mouches .Avec un 20° dans l’air et quelques mouches sur l’eau, il nous a fallut attendre, quand même. 14h30 pour voir les 1 ° mouches. Les Baetis dérivent les ailes fièrement dressées sur l’eau, leur nombre commence à être conséquent. Bien posté, sur la berge à prendre le soleil et attendre les premiers ronds, les yeux attentifs et les oreilles grandes ouvertes, j’ai écourté mon « lézardage » après tout j’en ai pas besoin ,suis toujours bronzé ,même en hiver. Quelques pas dans l’eau, histoire de dégager assez de place derrière moi, le bon angle d’attaque pour ne pas couvrir la dame et hop un lancer très doux d’une soie de 3 et d’un long B.D.L de 5.5 m en 12° .La mouche posée à une quinzaine de mètres, sur un délicat lancer parachute, 2 m devant elle, plein axe, ne la laissera pas du tout indifférente. Un combat écourté pour la préserver, « clic » la photo de la première et retour à l’eau. Le reste sera anecdotique, des gobages et des poissons, j’ai réussi, ma première journée, mon premier lancé et ma première prise. Beni soit le jour ou j’ai croisé ces toqueurs qui ont bien voulu m’apprendre la pêche à la truite. Je me suis vite enrichi à leur contact . Aujourd’hui, nous sommes tous des convertis à notre sport et notre raison : celle de profiter pleinement de la nature, de respecter nos partenaires de jeu et essayer de transmettre à la génération future,la même joie que nous connaissons à chaque fois que nous mettons un pied dans l’eau. PS : j’attends toujours ma voiture ,SNIFF………………(c’est grave docteur)