La Cerveyrette n’est pas proposée dans le menu déroulant des news, et pourtant. « C’est l’une des rares vallées des Alpes encore préservée. La plaine du Bourget, dans la haute vallée de la Cerveyrette, constitue un exemple rare de marécage d’altitude (à environ 2000 m d’altitude), d’une très grande richesse biologique. » (Wikipedia.org) Muni de ma 9 pieds et de quelques mouches achetées chez Thib’Eau Pêche, je décide il y a quelques jours d’aller explorer les lieux. Les rivières de la région (guisane, clarée, durance) étaient assez hautes mais la Cerveyrette est bien plus petite et il n’est pas rare qu’il n’y ait que quelques cm d’eau. Excepté dans la partie basse du cours d’eau, les berges sont dégagées, l’eau est évidemment limpide, et c’est bien le problème. Je décide de pêcher en sèche, mouche choisie au hasard dont je serais incapable de donner le nom. Pas facile de ne pas se faire repérer avant d’avoir lancé (!), je n’ai d’ailleurs pris aucune de mes truites (une dizaine) en pêche à vue. Ma 1ère prise fut la plus belle, probablement 28-30cm, mais ce fut aussi la seule qui se décrocha ! Toutes sont retournées dans leur élément, mais après 5 heures de pêche et quelques kilomètres, la faim et la chaleur commencèrent à m’obséder: je décidai de me baigner dans cette superbe rivière Il n’y aucune autre truite qui ne se laissa pièger ! N’étaient t’elles plus mordeuses .
