1h30 jeudi soir et 2 heures vendredi, c’est tous ce que j’avais comme temps pour aller dire bonjours aux truites de la saulx. La rivère a bien baissée mais le niveau reste tout à fait correct pour juillet, les algues filamenteuses ont fait leur apparition mais les herbiers de renoncule n’ont pratiquement pas poussé cette année à cause des débits soutenus du début de saison. Après une première prise en nymphe et une casse en sèche, je repère un joli poisson visiblement en train de manger. Une fois le lancer réglé, elle prend ma pupe de chironome en H19 mais se décroche dans la seconde. Je décide donc d’aller un peu plus loin voir si le monstre loupé par acarien il y a quelques semaines est encore là, mais malheureusement la place et vide et mes craintes de la semaine dernière était fondé lorsque j’avais apris qu’une très grosse truite avait été prise par un pêcheur au vairon et bien sûr gardée! 🙁 Donc je remonte de nouveau le cours d’eau et m’aperçois que la truite décrochée 15 minutes plutôt est de nouveau en poste et cette fois ci elle gobe. Je noue une petite olive à ma pointe en 10ème, troisième posé parachute…pendue, mais, mais, il y a un truc pas normal, en férant j’ai accroché le bout du scion de ma canne dans une branche au dessus. Impossible de contrôler quoique ce soit, la truite en profite pour aller dans sa cache, et le temps de défaire la soie du pédoncule ligneux le bas de ligne a cédé. Finalement le bilan de ces deux micro parties de pêche se soldera par 6 truties entre 34 et 45 cm dont celle sur la photo sans point (enfin un seul herzat de point noir dernière l’opercule). L’année dernière déjà mon frère avait remis à l’eau une truite de 47 cm sans aucun point ni noir ni rouge. Une nouvelle souche de truite est pêut être en train de se mettre en place sur cette rivière. Après la macrostigma de corse, l’astigma de la Meuse!!!
