Au revoir, vive 2006

17 septembre 2005

43 - Haute-Loire

Lignon

jfk2000

Ce W-E de fermeture devait être l’occasion de goutter pour une dernière fois à la solitude divine des plateaux du Vivarais ou le temps semble être arrêté.C’était sans compter avec les éléments, qui, ici, nous dictent leurs lois lorsqu’il s’agit d’avoir du plaisir avec une activité outdoor, tellement leur rigueur est sans compromis… Il est 14H, il fait 5° lorsque j’arrive au bord de l’eau en ce début de samedi après-midi.La burle me saisi dès la sortie de l’habitacle de mon Land.Les rafales balayent la surface de l’eau et couchent les hautes herbes échappées au fauchage mécanique.Les frissons m’envahissent.Je me vêtis de ma veste et m’encapuchonne pour observer l’eau.Quelques gobages se produisent stimulant ma libido halieutique malgré ce froid vif auquel nous ne sommes pas encore habitué.Les questions habituelles m’assaillent et les réponses de ce jour me font prendre la décision de redescendre à l’abri, dans les gorges, beaucoup plus bas.Il y fera meilleur et le vent pèsera moins sur la pêche. 20mn de voiture et j’arrive en Velay sur le terrain de jeu qui sera mien.Avant d’enfiler les cuissardes, je vais jeter un cil à la rivière du haut du pont.Tiens!Des ronds constellent le plat en aval alors que des poissons sautent dans les courrants de l’amont.Je me dis qu’il doit bien y avoir qques truites parmis tous ces blancs gobeurs… Cuissardes chaussées, je dévale l’ébouli de pierre pour rapidement arrivé sur la berge.Mamamïa!!!Des trains de petites olivent, que dis-je, des convois de trains dévalent les courrants. Les joues jaunes qui apparaissent lors des gobages ne trompent pas: les truites sont immédiatement identifiées.Les petites gobent frénétiquement à 2 ou 3 reprises succéssivement.Laissons les à leur manège et concentrons nous sur les ronds discrets qui ont lieu sur la bordure profonfe et enrochée de la rive gauche.2 ou 3 beaux poissons semblent mériter toute l’attention nécessaire pour parvenir à les tromper.Je prend le plus proche comme première cible et après 2 posés approximatifs, je parviens à faire dériver mon imitation sur son poste.Glup!Je lève la canne, la soie se bande telle une corde à linge.La truite m’arrache des mains le surplus de ligne qui était dévidé de mon moulinet et va sonder le fond pour retrouver la cache qui l’abrite.Je la maintiens en respect et la bride pour faire tourner la joute à mon avantage.C’est réussi: elle approche maintenant et je vais pouvoir la filocher pour abréger la lutte et faire une photo pour ma news.Je l’immobilise dans le courrant a mon amont, canne haute et décroche mon épuisette de la main gauche.L’opération mise au sec va pouvoir commencer.Je baisse mon bras droit, la truite descend geule ouverte, son attitude son mouvement traduisant sa soumission.Je remonte alors par le dessous l’épuisete et la voilà qui se débat au fond du filet.Elle ne mesure que 27-28 et se prêtera à la séance photos avec complésance. Les 20mn qui suivront vont me permettre de pêcher 3 autres poissons de même calibre puis , subitement, toute activité cessa.La pêche de l’eau en sêche ne donnera rien et je passerais le reste de l’après -midi avec un papa et son fils, tous le deux moucheurs, à nous raconter des histoires de…moucheurs! Puis la pénombres arriva quand 2 poissons se mettront à table sur le grand gourd que nous scrutions ensemble en silence.Le fils tenta le premier mais ne parvint pas à le faire monter, et ce, malgré les (trop?) nombreux conseils que lui prodigait son père.Quant à moi, j’attaquai le second et le décrochai dès le début de la lutte, après 2 ou 3 coup de tête de sa part.Dommage, il semblait plus lourd que ceux pêchés pendant l’après-midi…. Je quittais papa, fiston et la rivière dans l’obscurité, satisfait de cette avant dernière journée de pêche sur un parcours que je n’avais pas visité en 2005 mais qui a su me régaler à l’égal du souvenir que j’en avais en 2004 🙂 Et dimanche me direz-vous? Ce fut bis repetita avec une arrivée au bord de l’eau 1H plus tôt.Seule différence, les gobages étaient bcp plus nombreux, mon temps de pêche plus long sur l’éclosion des mêmes petites olives tjs aussi nombreuses.Toutefois, si le nombre de prises fut supérieur (1 dizaine), leur taille ne dépassait pas les 23-25cm. Voilà, c’est fini pour 2005, elles vont maintenant se reproduire en toute tranquilité, assurant ainsi la pérénité de notre sport, car n’oublions pas que sans elle nous serions comme un golfeur sans ses balle 😉 Au revoir et vive 2006! JLM P.S: les blancs avaient comme désertés la rivière.

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