bonjour à tous chers gobnautes, je souhaitais vous faire partager ma dernière sortie de pêche du weekend dernier. tout d’abord parce que ce fût une journée mémorable et en plus les poissons pêchés sont relativement atypiques pour la rivière. Ensuite parce que les émotions que m’on procurés les poissons m’ont empêcher de dormir le soir tellement j’étais excité… voici donc l’histoire de cette partie de pêche innoubliable. l’aventure commence donc samedi dernier par de très bonnes conditions météo: temps nuageux, sans vent, avec de très nombreuses éclercies. voyant ça je me dis que la pêche en NAV à Goumois devrait être terrible. je prend donc mon matos et hop en voiture. Pour aller à Goum, je longe toute la basse vallée du Doubs qui coule à 2Km de mon domicile. je passe devant le Doubs à Mandeure, et stupeur les eaux sont terriblement basses ce qui va compliquer la pêche des salmonidés. je décide donc de changer de tactique, et 10min plus trad je suis sur un de mes meilleur coin à barbeaux. je m’installe devant les bestiaux qui une fois n’est pas coutume sont assez craintifs. je décide de faire le héron et au bout de 5min les revoilà entrain de tourner le flanc devant mon nez. Petite Plombée (genre PIOU-PIOU rouge sur H10 Caddis) pointe en 12.7/100 et deux coulées plus trad le premier est pendu …par la queue! comme bien souvent quand on les pêche dans le banc , ils se retournent sur la nymphe. c’est un très beau spécimen (60-65cm) et par la queue il m’a donné toutes les peines du monde à le ramener (je n’utilise pas d’épuisette). sur ce poste c’est une dizaine de poissons qui vont se succéder en deux heures et demies de pêche, avec tout de même 6 poissons pris par la gueule (je le précise car c’est relativement rare les moments de frénésie qui les poussent à s’alimenter en pleine journée). Content du résultat je décide malgré tout d’aller jeter un rapide coup d’oeuil 200m plus bas ou je sais que de jolies carpes croisent dans moins de 1m d’eau et contre la bordure jonchée d’arbustes leur procurant abrit et confiance. Effectivement, en arrivant sur le poste j’en vois une petite dizaine pour la plupart des communes (je vous jure que je suis de marseille) entre 2 et 6-7kg pour la plus grosse qui croisent non-chalament sur le bord. aussitôt je troque ma plombée pour un modèle moins plombé et plus piquant, renversé et surtout assez fort(corp gris foncé en lièvre et bille en laiton). Je me place de manière a pouvoir atteindre la plus grosse sans me faire repèrer. un petit rayon de soleil viens éclairer la bête, aussitôt j’en profite pour lancer mon artificielle. elle coule lentement devant son nez pour se poser au fond. Aucune réaction du bestiau. je relance en plaçant l’imitation sur son côté droit juste à côté de son oeuil, qui s’agite au moment où la nymphe lui passe devant. tout doucement elle pivote sur elle même à la manière d’un sous marin avant de piquer du nez et d’avaler la nymphe. J’attend de la voir se relever et surtout de mâchouiller. Là je ferre en souplesse mais assez appuyé. Surprise, elle n’offre au début qu’une résitance du poid de son corps. piquée au beau milieu des arbres, je saute à l’eau en maintenant ma canne au raz du fond afin d’éviter qu’elle ne s’emêle dans les branches. le bruit occasionné par mon intrusion dans son milieu a pour effet de mettre en mouvement toute la troupe qui squattait sous l’arbre. maintenant une course effrainée commence. elle décide de dévaller en aval avant de s’éloigner au large. le seul pb c’est qu’elle a accrochée la soie dans une branche, ce qui provoque un angle droit et une résistance supplémentaire. et ce qui devait arriver arriva. sur un nouveau rusch je perd le contact… dégouté je ramène mon BDL qui a rompu au niveau du raccord 15/100 12.7/100. tampis. ce poisson qui frisait je pense les 7Kg m’a provoqué une poussée d’adrénaline comme rarement j’ai eu! ma partie de pêche n’est pas terminée pour autant…loin de là! je descend encore 100m pour me retrouver à l’estuaire d’un petit bras mort où croisent souvent de jolies tanches. devant le gros herbier qui se trouve au bord et qui s’avancce sur environs 1.5m je distingue une tache sombre et surout un nuage d’eau troublée par des poissons en activités. j’attend patiament d’y voir plus clair et là au bout de 2min je vois 1 commune de 3kg et deux tanches collées telle des siamoises qui se décalent de 2m avant de reprendre leur activité alimentaire benthique. je remonte un modèle de gamarre gris avec le dos marron sur Hde12 caddis. je lance dasn le nuage plusieurs fois sans résultat et puis je vois une tanche plus grosse que les deux autres se poster juste devant moi et commencer à fouiller. aussitôt je lui présente mon artificelle. celle-ci n’a pas le temps d’arriver au fond! lorsque celle-ci lui passe devant, je vois sa magnifique gueule orange s’ouvrir et aspirer la mouche. je ferre en souplesse et là elle me fait un p….n de rusch directement dans les souches qui jonchent le coin; deux fois je réussis à la sortir du bois et au bout de 5 bonnes minutes d’efforts je suis enfin récompensé: une belle tanche, aux couleurs magnifiques qui fait un bon kilo est mise au sec. Et le clou du spectacle, c’est que l’ajitation a provoqué un énorme nuage qui a fini par attirer d’autres poissons. Malheureusement j’ai cassé 1 autre carpe de 2-3kg et raté deux tanches. le malheur dans tout ça c’est que pour l’instant je n’ai pas d’APN mais je reviendrai équipé de celui de mes parents et je vous promet d’écrire la suite de cette news avec des photos d’illustrations. c’est clair que jusqu’a ce jour, depuis que je pêche à la mouche je n’ai jamais eu une telle journée de pêche aux gros cyprins!
