Une semaine au bord de la Jonte, la dernière du mois d’avril. Les truites étaient nombreuses mais difficiles dans cette eau limpide. Les éclosions nombreuses, variées et simultanées n’arrangeaient pas les choses… La solution la plus constante a été une altière taille 20 sur 10 centièmes, au plus près des bordures (des A4 de même calibre ont parfois réussi aussi). Les mouches plus grosses étaient presque systématiquement refusées : bonjour les yeux! La séquence émotion de la semaine m’a été donnée par ces loutres que j’ai vu s’ébattre à une trentaine de mêtres de moi tandis que j’attendais un hypothétique gobage : si vous regardez bien en haut à droite de l’image, vous en devinerez une, juste en dessous du rocher (la photo médiocre a été prise au zoom numérique et … très vite). La Jonte est truffée de parcours privés dont les propriétaires ne rétrocèdent pas les droits, il faut loger chez l’un d’entre eux pour accéder à quelques centaines de mêtres de rivière préservée ou se contenter des zones publiques, moins poissonneuses.