Comme d’habitude à cette saison, il est temps de retrouver la Moselle en deuxième catégorie pour profiter de sa gigantesque zone à ombres entre Epinal et Bayon. Plusieurs dizaines de kilomètre de courants, de fosses, de plages de galets, de radiers, de lisses. C’est un formidable terrain de jeu pour les amateurs de toutes les techniques de la pêche à la mouche : sèche, nymphe au fil, roulette, noyée… Chacun peut s’éclater à sa guise et espérer toucher de nombreux poissons au cours de sa journée.
Lundi était une journée presque parfaite : la brume épaisse du matin s’est évaporée, laissant la place à un soleil radieux. Les mouches étaient là, et les ombres avaient le nez en l’air pour les intercepter dans leurs remous gracieux si caractéristiques. La taille moyenne des poissons se situe autour d’une trentaine de centimètres. Ce ne sont pas des monstres, mais des poissons plus gros peuvent être pris, en privilégiant les techniques de pêche en nymphe, même si parfois ils se mettent à gober.
Les mouches sèches à utiliser sont de petites éphémères beiges ou olives. Celle qui a cartonné lundi était composée de cerques en coq gris, d’une corps en biot d’oie olive, d’une fine collerette en hackle gris (un ou deux tour sur l’hameçon) et d’une aile en cul de canard gris.
N’oublions pas de saluer le fait que l’ombre est en no-kill total sur la Moselle entre Epinal et Gripport !
Il me reste de nombreuses lignes à écrire dans mon histoire avec la Moselle, notamment le chapitre « gros ombre qui gobe mais qui s’en tape de ma mouche qui (normalement) marche » !
A bientôt pour des nouvelles de cette rivière magnifique.
