L’association des pêcheurs de la Gère , rivière de l’Isère (38) , l’AAPPMA de Vienne , le GPS de Vienne , La marque les Mouches Bernard lance le projet d’ implantation de l’ombre commun sur la rivière Gère .
La Gère est un affluent du Rhône en rive gauche. Elle coule dans le département de l’ Isère .
De 34,5 km de longueur , la rivière naît dans le département de l’ Isère dans l’est de la forêt de Bonnevaux aux nombreux étangs, à l’Étang de la Grande Tuilière, sur la commune de Chatônay, à 549 m d’altitude, au nord de la commune de La côte Saint Andrè. Elle coule de manière générale vers l’ouest, conflue avec le Rhône a Vienne après la vallée de la Gère , quartier prospère pendant l’ère industrielle, et même avant, en raison de la puissance du débit du Gère .
L’eau alimentant la ville antique de Vienne provenait non pas du Rhône mais de la Gère, une rivière longue de 35 km qui naît sur le plateau de Bonnevaux et se termine par une gorge étroite avant sa confluence avec le Rhône. Bien alimentée par les précipitations, disposant d’un régime régulier avec un débit d’étiage soutenu par les nappes des formations perméables du Bas-Dauphiné, la Gère possède un module annuel supérieur à 3 mètres cubes par seconde à Pont-Évêque pour uns superficie de bassin versant de 300 km2. cette régularité a sans doute été un atout pour l’alimentation en eau de la cité. Le principal aqueduc, long d’une vingtaine de kilomètres, alimente Vienne avec l’eau de sources issues de la nappe alluviale de la Gère en amont d’Eyzin-Pinet ; d’autres aqueducs proviennent des vallées de la Suze (par barrage de la rivière), d’une sources de la Gère à Gémens (Estrablin), de la Vézonne. La forte pente des fonds de vallée façonnés par l’écoulement fluvio-glaciaire a permis une dérivation aisée sur les versants même si le tracé des aqueducs est quelque peu contourné. La perméabilité des formations sédimentaires du Bas-Dauphiné (mollasse, cailloutis, moraine lavée) alimente de puissantes nappes drainées à l’air libre par la Gère et ses affluents. Les conditions d’émergence des eaux de nappe font aussi que l’eau était très pure, donc favorable à certains usages exigeants quant à la qualité des eaux. Cette eau était exempte de limons sauf lors des épisodes de précipitations capables d’éroder les versants et d’entraîner les limons et sables vers les drains principaux : la largeur des fonds de vallée fait que les dépôts issus de l’érosion étaient fréquemment retenus en bas de pente comme dépôts colluviaux sans être remaniés par les cours d’eau holocènes .
Parcours no-kill :
Situé dans la ville de Vienne et géré par l’AAPPMA de Vienne, ce parcours no-kill d’une longueur de 1920 m est présent sur le bas de la Gère à l’aval des résurgences. Les géniteurs présents dans ce cours d’eau sont à l’origine de belles frayères produisant ainsi un alevinage naturel du cours d’eau.
Pour rappel, la pêche en marchant dans l’eau, afin de protéger les frayères sur tout le bassin versant de la Gère est interdit du deuxième samedi de mars au 30 avril inclus.
La maille à respecter pour les personnes pêchant hors du no-kill de la gère est de 0.25 cm pour la truite fario sur tout le bassin versant de la Gère et la Sévenne.
Limite amont du parcours : Pont Charlemagne
Limite aval : Pont Rabelais
Concernant la rivière , tout est réuni pour accueillir l’ombre commun , c’est une rivière de résurgence avec une température optimale tout au long de la saison.
Sa granulométrie et la présence d’invertébrés en grand nombre offrent un habitat idéal pour cette espèce.
Ce projet d’introduction s’étalera sur cinq ans , avec des poissons issu de souches locales de la pisciculture de Chazey-Bons dans l’Ain .
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