La pêche en noyée n’est donc pas compliquée, c’est une pêche de laisser faire.Pratiquée en grande ou moyenne rivière elle ne nécessite pas une grande science du lancé, mais juste le sens de l’eau pour poser la ligne plutôt là où le poisson risque de se trouver. C’était donc à la portée de mon ami tocqueur.
Je vous propose de découvrir une approche plus fine et plus élégante : la pêche à vue. Sous cette appelation, je sous entend toutes les techniques permettant de capturer un poisson en le voyant.
S’il y a bien un dénominatif qui colle à la peau de ce poisson c’est bien celui de fantasque. Dans les articles halieutiques, il n’est pas un auteur qui n’emploie ce terme à son sujet.
Il ne viendrait pas à l’esprit de faire une ouverture sans leurs imitations dans mes boites et je ne vous cache pas d’ailleurs que cette vilaine bestiole me sert toute l’année.
Suite à une discussion sur le « chat » de gobages, je me propose de vous parler de la pêche à « l’arbalète », que tout le monde connaît en ce qui concerne la nymphe, mais que bien peu connaissent pour ce qui concerne la sèche.
Pour les néophytes ou les proches des moucheurs, il est souvent difficile de comprendre l’engouement – la folie – que peut susciter le coup du soir.
Le pêcheur enfile ses waders, puis entre dans son float tube,…, et rentre dans l’eau en marche arrière… Une fois dans l’eau, il palme et essaye d’avancer. Et là, oh surprise, il n’avance pas, mais recule !
C’est l’hiver, les truites s’occupent d’assurer leur descendance et thymallus s’apprête à faire de même . Pour continuer à pêcher, nombre d’entre nous s’orientent alors vers le réservoir.