Avec Jean-Yves, nous faisons route vers la Haute-Loire, où l’équipe du RISE Festival France nous a invités ce week-end de mi-septembre.
Nous arrivons sur le lieu de rendez-vous, un splendide buron aménagé en gîte.
Ces deux jours placés sous le signe de la convivialité ont permis de nombreux échanges entre les participants venus des « 4 coins » de l’hexagone.
On commence par la « corvée de patates » …
Mais ensuite on déguste la truffade.
Bien sûr, la pêche ne fut pas oubliée …
… ni la découverte des somptueux paysages de la Haute-Loire.
J’ai profité de l’occasion pour faire le point sur le RISE avec Pierre Monatte.
Gobages.com : Quel bilan peux-tu dresser du RISE 2015 ?
Pierre : Ce qui caractérise 2015, c’est le fonctionnement en totale autonomie sur l’organisation du festival en France. Par exemple, avant, Nick s’occupait des réservations ; Cette année, nous avons mis en place une plate-forme avec pecheur.com. Nous avons eu un tarif unique en France quels que soient la ville et le moyen de paiement.
Nous avons eu une indépendance totale pour le choix des films qui était auparavant chapeauté par la Nouvelle-Zélande.
Le festival a très bien marché avec des projections dans une dizaine de villes.
Gobages.com : Fort de ces enseignements, peux-tu nous donner l’objectif pour 2016 ?
Pierre : Avant de parler de 2016, j’aimerais rappeler l’objectif du festival.
Depuis le début, il s’articule sur 2 axes : le partage d’une passion et l’invitation au voyage.
Pour nous, la pêche à la mouche véhicule des valeurs de protection et de connaissance du milieu. Nous souhaitons qu’il y ait une prise de conscience, à travers ces belles images, de la valeur économique et sentimentale des poissons.
Nous voulons aussi sensibiliser les élus et les gestionnaires de la pêche sur des modes de gestion différents de ceux pratiqués jusqu’alors.
On n’a pas de but lucratif. On est dans cette « démarche subversive » qui consiste à donner une image moderne d’une pêche qui véhicule nos valeurs.
Le festival, c’est aussi un support de diffusion et donc une chance pour les cinéastes amateurs d’être diffusés (Ex : « 9p#5 » l’an dernier avec leur film Mediteranean).
Gobages.com : Pourquoi ce week-end ?
Pierre : Nous avons invité Gobages et l’ensemble de nos partenaires car le succès de 2015 nous a permis de « dégager » un budget pour cela et nous tenions à tous vous remercier.
J’ajoute que je tiens, au nom de toute l’équipe, à remercier Gobages qui nous soutient depuis le début de l’aventure.
Gobages.com : Revenons à 2016 ?
Pierre : L’objectif pour 2016 est d’avoir un maillage du territoire le plus large possible.
Cela devrait se traduire par l’ajout par rapport à 2015 d’une ou deux dates sur l’Est ou le Nord-Est, la même chose sur le Sud-Est et enfin, nous aimerions remonter un projet sur Paris.
Notre idée est de permettre à un pêcheur à la mouche français de se trouver au maximum à 1h00-1h30 de voiture du festival. (ndlr : j’ai eu Pierre au téléphone depuis, le RISE 2016 proposera de 15 à 18 dates).
Gobages.com : Est-ce que je peux avoir un « petit scoop » ?
Pierre : Nous aurons au moins deux films français. Un film de Frank Pizon sur la pêche du saumon en Norvège sur la rivière Suldal.
Frank nous a contactés. Il fait beaucoup d’images naturalistes avec une vision très poétique. C’est différent de ce qui se fait dans les productions anglo-saxonnes.
Et le deuxième … je ne t’en parle pas.
Notre entretien se termine par un grand éclat de rire.
Merci à toute l’équipe du RISE de nous avoir invités d’une part mais aussi de nous faire rêver tous les ans en nous proposant une sélection de films de très grande qualité.
J’en profite pour, en guise de conclusion, vous faire passer le message de Pierre : si des cinéastes amateurs sont intéressés pour proposer un film de 15-20′ en qualité cinéma, qu’ils n’hésitent pas à prendre contact avec nous.
« Photo souvenir » de ce week-end.
Patrick