A paraître prochainement : La canne à mouche nouvelle édition par Josselin de Lespinay.
A paraître prochainement :
En 1991 paraissait aux éditions La Simarre « LA CANNE A MOUCHE », seul ouvrage en langue française consacré à la construction et à l’habillage des cannes en bambou refendu »modernes ».
Le livre est depuis longtemps épuisé, mais une nouvelle édition, considérablement augmentée, va bientôt être disponible.
La construction d’une canne en refendu et l’habillage de toutes les cannes sont développés sur 11 chapitres. Le douzième est consacré à une approche de ce qu’on appelle « l’action », approche à la fois sur le plan de la sémantique et sur un plan plus technique et mathématique, illustré d’exemples.
Description: 164 pages au format 21 X 29,7 (A4), 204 photos et croquis
Une cinquantaine d’exemplaires de ce tirage seront numérotés et dédicacés
Les personnes intéressées peuvent envoyer une demande sans engagement à:
la-simarre@wanadoo.fr ou à l’adresse La Simarre 15 rue Joseph Cugnot 37304 Joué-les-Tours. Ils recevront un bulletin d’inscription. Le prix devrait être inférieur à 25 euros.
Ils peuvent avoir une idée du contenu en téléchargeant le premier chapitre dans sa version numérique (légèrement différente et accompagnée de vidéos) sur le site www.canne-refendu.com qui contient aussi des extraits des autres chapitres.
CONTENU DU LIVRE
INTRODUCTION (Pages 7-16). De l’utilité d’un tel ouvrage. Où il est expliqué et démontré que les cannes en refendu modernes n’ont pas grand rapport avec les anciennes, hormis le matériau. Les outils simples nécessaires à la construction sont analysés et les différentes étapes de construction décrites.
CHAPITRE I (Pages 17-36). Du choix du tronc de bambou aux baguettes dressées et tiercées. Les critères de choix d’un tronc de bambou, son flammage éventuel, la première découpe puis la refente des baguettes, leur dressage à la chaleur et leur tierçage par alternance des nœuds.
Élément de tronc brut, baguette brute, baguette refendue, baguette dressée.
CHAPITRE II (Pages 37-48). Le dégrossissage et les ébauches triangulaires : la mise au triangle de baguettes. Divers procédés manuels ou mécaniques sont décrits qui permettent de mettre au triangle équilatéral les baguettes.
CHAPITRE III (Pages 49-53). La trempe du bambou : le passage au four. Pour durcir le bambou il est nécessaire de le ‘’tremper’’. Divers types de fours faciles à réaliser sont décrits.
CHAPITRE IV (Pages 55-66). La mise au profil final. La fabrication du gabarit de finition est expliquée complètement, puis son réglage et enfin son utilisation.
CHAPITRE V (Pages 67-69). L’allègement. Une fois au profil les brins sont mis côte à côte prêts à être collés. Mais auparavant ils vont être creusés afin d’alléger et raidir la canne.
Coupe longitudinale d’éléments collés ayant été allégés. Le second est collé avec de la colle polyuréthane.
CHAPITRE VI (Pages 71-83). Le collage des brins. Une machine toute simple permet d’assembler et coller les brins formant un élément de canne. Diverses colles sont analysées dans leurs possibilités respectives.
CHAPITRE VII (Pages 85-108). Relier les éléments. Si l’antique virole a encore ses adeptes, divers procédés sont venus la supplanter, plus ou moins faciles à mettre en œuvre.
Virole en bambou
Liaison en « sifflet » (spliced) montée avec son adhésif
Liaison par tenon carbone
Viroles en titane
CHAPITRE VIII (Pages 109-120). La poignée et le porte-moulinet. Le liège et le tournage de la poignée, le tournage du porte-moulinet et la fabrication des culots et des bagues.
Tournage d’une poignée
Porte-moulinet en cade avec culot et bague en laiton bronzé. Sur l’image de droite, le système de matriçage.
CHAPITRE IX (Pages 121-128). Les anneaux. Choix des anneaux et méthode de positionnement.
CHAPITRE X (Pages 129-134). Les ligatures. Choix des fils et méthode de ligaturage.
CHAPITRE XI (Pages 135-137). Les vernis et les procédés de vernissage.
CHAPITRE XII (Pages 139-157). L’action d’une canne et le vocabulaire utilisé pour la décrire, ou le ‘’non-discours de l’action’’ et son sottisier. Une approche rationnelle. Profils et étude technique. Quelques profils.
La réalité est que les cannes en bambou refendu surclassent les cannes en carbone pour le type de pêche que je pratique, qui consiste à lancer des mouches à des distances normales.
Les cannes en bambou se chargent plus naturellement et se plient de manière plus organique aux désirs du lanceur.
Je trouve qu’une canne en bambou lance la soie avec plus d’autorité, pose les pointes légères avec plus de douceur, et combat les poissons avec plus d’opiniâtreté et plus de tripes que toutes les cannes en carbone que j’ai essayées. »
John GIERACH
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Les livres dédiés à notre passion sont suffisamment rares pour qu’on ne passe pas sous silence les initiatives de ceux qui se débattent pour en publier.
Nous en discutons sur le forum, Josselin de Lespinay pourra répondre à vos questions en direct.