Non, ne vous fiez pas au titre,ce n’est pas une new sur le moteur à eau en ces temps de hausse des carburants, et tant mieux, nos rivières sont assez pompées comme celà. Ce vendredi, disposant de mon après-midi et tenaillé par l’envie de sortir la soie, mon coeur balance entre la Vienne et la Dordogne, les deux se situant dans mon rayon d’action. Pile ou face et c’est parti pour la Vienne. Arrivé sur le pont de Saint-Léonard : miracle, le niveau est impeccable (la Maulde doit être déjà en vacances), l’eau est claire, pas de vent, le température douce, bref, des conditions idéales. C’est avec un empressement certain que je remonte dans ma voiture pour gagner le haut du parcours. Arrivé sur place, je suis équipé dans un temps record et cinq minutes après je suis en poste. Au bout d’une demi heure, il me faut déchanter, pas une mouche en vue et, bien sûr, pas un gobage non plus. Après avoir fait un aller retours sur le parcours sans n’avoir repéré aucun poisson, je décide de m’essayer en naf, alléché toute la semaine par un fil sur le sujet. Je prospecte ainsi deux belles coulées où je sais que se tiennent quelques beaux ombres, mais, là aussi sans succès. Je reste encore un long moment au bord de l’eau dans l’espoir d’apercevoir au moins un rond en surface, mais ce sera peine perdue, toujours pas la moindre mouche non plus, aujourd’hui est un jour sans. La légère brume sur la rivière présente depuis mon arrivée semble montrer que cette dernière est en train de perdre de la température. C’est peu-être l’explication . C’est l’esprit fataliste que je prend le chemin du retour. Les meilleure conditions ne font pas toujours les plus belles pêches ! Je ne peut toutefois m’empêcher de penser à ce que m’aurait réservé la Dordogne si j’avais pris un autre chemin. jf
