Les orages vont peser sur cette journée et ma matinée se déroulera sur les bords de l’Ance du Nord, sur un secteur ou elle roule ses eaux thé clair par méandres successifs dans les patures. Les prés sont humides de la rosée matinale.L’air est frais et »réveillant », le silence s’écoute sur fond de champs de passereaux… Il est 9H. Une petite marche pour arriver au fond du grand pré pas encore fauché et me voilà au bord de l’eau sur le fin d’une levée.Le tiran d’eau est encore acceptable pour que les poissons n’est pas le temps de faire 3 fois le tour de la mouche avant de la prendre.Tant mieux, la pêche en sera d’autant plus facile et je ne m’en plaindrais pas… Traversée du bief et sitting sue le tronc qui me sert de poste d’observation.La rivière est un mirroir.Des moucherons percent l’eau et qques sedges volent de ci de là.En salut à mon arrivée, celle qui poste juste avant la chute me montre qu’elle fait tjs les même aussi beaux ronds. Celle de la bordure de droite, sous la branche du freine l’imite sans attendre.Plus haut sur le lisse, des ronds réguliers laissent deviner les poissons actifs. N’attendons pas pour pêcher. J’attaque les poissons les uns après les autres.La partie se déroule comme dans un livre d’école: sans décrochage, avec des truites prenant une Klinkhamer sur 16 sans difficulté, aucune branche intenpestive pour pigmenter une bataille et créer de l’insolite.Jusqu’à 10h30, je prends 4 poissons entre 23 et 26/27cmTous très vaillants et en pleine forme.Puis toute activité s’interrompt.Je pêche alors les postes, mais les truites ne se montre pas réceptives à mes sollicitation.Je me dis que c’est cuit en sêche pour la matinée. Seuls nos amis les ombres peuvent m’offrir qques sensations avant de rentrer à la ville. Je me dirige vers un spot incontournable du coin, à qques 250 ou 300m d’ou je suis.La veine d’eau est magnifique, on voit les pierres au fond.Une fois de plus je n’arrive pas à distinguer les thymallus.Je scrute le coup en silence pendant une dizaine de minutes mais ne décelle pas leur présence.Peu importe, je sais qu’il sont là. La raison voudrais que j’accroche une nymphe à mon BDL. Mon envie me dicte de rester en sêche et de leur présenter une belle ephemere. J’en choisi une à corps jaune et ailes grises qui devrait faire l’affaire.La dérive n’est pas faciel, mais je connais le coup et sais précisément quel lancers succéssifs me permettrons une prospection efficace.QQues battement de cannes ,.. 1er posé, la mouche est chahuttée dans le courrant mais ne drague pas…, la glissade controlée de fin de passée,… rien. Je recommence en descendant et arrive sur le plus bas de la veine ou le courrant s’étlale…Je pose et qques fractions de seconde après, l’animal de mes désirs monte et gobe franchement l’éphémère. Je prend contacte alors qu’il replonge dans ses profondeurs. Une décharge puissante plie ma 7,9. Il me semble bien « pendu ». La bagarre s’engage, lui ne voulant quitter le fond , moi souhaitant le contraire. Il me ballade en montant descendant, puis encore plus bas…Je vais le perdre si je ne parviens pas à le mettre sur une bordure au courrant plus sage…Impressionnant de puissance,…il continu sa lutte… en plein gaz…ça y est,… il décramponne la veine du miieu du rapide…Il rejoint enfin les courrants de bord de berges.La partie n’est pas encore gagnée mais le sort tourne à mon avantage.Je le vois.C’est un beau de a rivière.Je le bride, lui veut repartir, …à plusieurs reprises. Ma patience me fera avoir le dessus sur lui. Il se rendra à mon épuisette qu’après avoir tout essayé:photo, et… à la prochaine. Ance du nord, je t’adore…