Sortie dominicale en float tube sur les étangs landais. Je commence en essayant un nouveau coin qui s’avèrera être parfaitement inintéressant : même à 50 mètres du bord on a de l’eau seulement au genoux! Dégonflage du f-t et changement de coin. Un tout petit sifflet (40) se jette sur ma dernière création mais il ne se pique pas. Pour m’amuser je lui relance la mouche sans intention de le ferrer, et il tappe dedans avec vigueur. Ensuite il se contentera de suivre la mouche. Rigolo come tout. Maintenant cherchons un autre poisson. Une chasse repérée la bas à plus de 100m. Je pars faire la bordure dans cette direction. Toujours aussi crevant de palmer dans cette salade. Les herbiers sont encore bien vivaces! Aucune attaque. Coup de chance : le poisson repéré tout à l’heure se remet à chasser quand il est à 20m de moi. La mouche lui tombe immédiatement sur le coin du bec et il l’attaque dans un beau remous. Ferrage dans le vide. Je refais plusieurs lancers dessus mais il ne retapera pas. Je fais partir un ou deux beaux poissons aparemment postés en surface en plein dans la salade. Peut être des blacks ? Je pensais que dés que le froid arrivait ils ne se montraient plus. J’aurais bien aimé les voir. C’est le seul reproche à faire au float tube : on est beaucoup trop bas sur l’eau pour bien voir les poissons. Re-dégonflage du float tube, changement de coin. Direction la « sécurité sociale » : un secteur ou j’ai pris des brochets à chaque fois ou je suis venu. Je me pose dans les herbiers et j’attend qu’un poisson chasse. Bizarrement je n’en ai quasimment jamais pris n prospectant . Il faut dire qu’il y a tellement de postes que c’est très difficile à bien pêcher. Paradoxal ? Pas tant que ca : en effet il est très facile de bien pêcher un coup isolé et clairement identifié, mais quand chaque centimètre carré « pue le brochet » on est un peu perdu, noyé dans les postes ca devient illisible et on pêche mal. Un peu comme un coup du soir ou il y a trop de mouches et trop de gobages : on ne sait plus ou donner de la tête! Aucune chasse : bizarre! Je fais une sièste sur mon float tube. Les palmes en éventail posées sur les herbiers, un régal. Toujours pas de chasse alors je me décide à pêcher l’eau. Le soleil décline et je prend la route de ma toute première bredouille landaise. J’insiste un peu et lors d’un lancer sans illusion, je le tiens. Joli combat malgré les herbiers; même taille que les fois précédentes, ils sont tous calibrés à 50-60 ces poissons. Longs et maigres, belles couleurs. Il commence à faire froid, il est temps de rentrer.