Hier soir direction la majestueuse et souvent capricieuse Sioule, notre maîtresse préférée ! C’est mon acolyte de toujours Cyril qui m’accompagne. Il veut vite faire oublier son passage sur la Rhue le week end dernier, car sur la Sioule ces dernier tempz il faut reconnaitre qu’il avait la barraca. A peine arriver sur les lieux et aprés avoir enfiler nos tenues de combat, nous voilà attaquer par des hordes de taons affamés ! Aïe que ça fait mal une piqure dans la gorge ! Personne, dans l’eau durant notre marche, ni en arrivant sur notre traditionnel spot. Il est alors 19h30 quand on entre en action de pêche. Mon conparse sauvera sa soirée sur une riquette de 15 dans la 1ère demi heure puis plus rien. J’en décrocherai une àprès l’avoir eu 3sec au bout, puis c’est le calme en attendant le début des hostilités. Pas la peine de faire des lancés dans le vide ou le héron, on est mieux sur la berge à attendre et à manger des Figolu. lol Et le moment magique viendra, non sans s’être fait attendre. Ce n’est que pendant 1/4 d’heure, vraiment aux derniers frémissements du jour que la rivière s’éveillera. Je restais sur 2 sorties infructueuses, mais la Foie ne m’avait pas quitté même si je commencé à douter quand à l’avenir de cette soirée. Et aprés avoir implorer les voies du pêcheur je conjura le sort sur un sedge poil de chevreuil et collerette rousse. J’arrivais à décider une belle sous les branches tombantes des arbres. 32cm, bien jaune et dodue (faut dire qu’elles se gavent de vairons dans le coin). Elle avait de l’énergie et dès le début à cherchée a rejoindre le fond, elle est allée se coincer sous des herbes, ce qui à valu à mon pote de croire que j’étais accroché. Mais aprés quelques coups de tête et 2, 3 bonds elle s’est rendue. Après avoir posée pour la postérité elle s’en est allé rejoindre ses copines. Peu après j’entendai quelqu’un s’égosiller car il n’arrivait pas à trouver le trou. De l’oeillet biensûr ! Il faisait bien nuit, et le plus drôle c’est que j’avais oublié la lampe torche. Retour de 4 km en pleine nuit, traversée d’un radier pour rejoindre la rive opposée, électrocution sur les clotures des vaches, 2 bornes de monté dans les bois et dans le noir presque complet,c ‘était marrant. Quoique seul j’aurai pas fait le malin ! C’est tellement mieux la pêche entre potes ! Et en rentrant les pécheurs chanteurs s’en sont donnés à coeur joie sur des rhytmes endiablés du regretté Daniel Balavoine. « Non je n’suis pas un héron, mes waders me collent à la peau,…. » A+ pour de nouvelles aventures. Mat