début de saison créscendo

14 mars 2009

64 - Pyrénées-Atlantiques

Saison

colomout

Salut à tous. Bon voici ma première news pour ma première ouverture dans les Pyrénées atlantiques, département pour lequel je suis tombé amoureux il y a 2ans. Première ouverture aussi depuis des années en « bonne et du forme », au milieu de la foule, avec son lot de chasseurs de truites à la ferraille, au bouchons et autres plombées?! , mais ceci, en quittant la maison à 10h samedi matin, je ne le savais pas encore vraiment… Départ donc pour le saison mais ou exactement… »ben chépa »…!, on verra suivant la fréquentation! car comme vous tous j’imagine, je n’aime pas trop pêcher dans les bottes d’un autre, viandard qui plus est! Direction Mauléon histoire de prendre la température…. »Ah ouais quand même, y a du monde…sur les ponts et tous les endroits TRES FACILE D’ACCES, apparemment points stratégiques de ce jour tant attendu. Bon ben on va se trouver un coin ou il faut jouer sa vie pour descendre pêcher…coin que je trouve au dessus de Tardets. Après quelques glissades sur le cul, j’arrive dans l’eau et première impression: p….., ce que ça fait du bien d’être là! Tout y est, cadre superbe, tout seul, beau temps, une rivière magnifique et…un poil trop d’eau donc pas de gobage…Bon c’est pas grave, on en profite une petite heure histoire de se dérouiller un peu le lancer en revers. Direction ensuite plus haut pour essayer un petit coin très sympa sur le Larrau, où les niveaux d’eau seront meilleur que le saison. Un peu moins de « pêcheurs d’ouverture » (moins de ponts aussi!) mais bon , il est maintenant trop tard pour aller ailleurs et puis il ne faut pas être non plus trop exigeant… Je commence et paf!…une riquette de 8cm..et sans manches…bizarre. J’en tente une autre un peu plus grosse quand, comme par magie, 2 belles dont une bonne 45 que j’avais manqué l’été dernier, sortent de je ne sais où! Je tente la plus petite qui ne veut rien savoir, j’attaque alors la « petite mémère » mais en m’approchant, je fait fuir une truitelle sous mes pieds qui file dans les jupons de madame. Celle ci, pas très contente de voir une intruse sur son territoire, part à sa chasse mais en poursuivant sa proie, elle tombe nez à nez avec moi…direction sous le rocher le plus proche. Quelle poisse. Bilan de cette journée: 1 presque maillée qui me fera un gobage très « aérien » et 3 riquettes manches courtes qui proviennent surement d’un alevinage recent. Mais je ne savais pas que les petites aussi étaient retenues captive des bassins en béton…si quelqu’un connait la réponse? Dimanche: Rebelotte et même cours d’eau, bien décidé à revoir le jolie morceau de la veille. Morceau qui ne me fera pas l’honneur de se montrer. Tant pis, je me vengerai sur sa petite soeur en nymphe à vue et 28cm de beauté dans l’apn. Bon, puisque j’ai une nymphe au bout, autant s’essayer à la nymphe « pas à vue » dans le beau courant juste au dessus. Alors ai je pratiqué cette technique comme il le fallait, toujours est il que je me suis servi du bout de la soie comme indicateur…et ça a marché, la soie est partie, ferrage et une jolie truite de 29 dans la musette numérique. Je finirai donc la journée sur ces 2 jolie petits poissons, détendu et contant de ma journée. Lundi: AHHH, j’en ai pas assez, il faut que j’aille encore dans l’eau pendant que la neige est encore sur les montagnes… Départ de la maison à 13h direction hummmm…., allez on va essayer de faire notre 1er poisson sur le gave d’Oloron, le difficile! Chaque sorties l’année dernières m’ont valu un capot! Arrêt par curiosité sur un pont (non j’ai pas pris ma canne au bouchon) et discussion avec un moucheur à première vue, lunette polarisante JMC sur le nez, qui me parle de l’éclosion de « baetis rhodani » présente et qui se demande s’il va descendre pêcher car il n’y a pas d’activité. Hop, un gobage puis un 2èmè lui dis je….mais cette truite gobe au milieu du gave et l’avoir à la mouche va être coton pour ne pas dire impossible…Pas de problème, je pêche au buldo! me sort’il! Aussitôt, le « buldeur » que je croyais « moucheur » donc no kill part pour s’enfourner dans sa voiture afin de se préparer. Passant devant sa voiture, j’entraperçois une belle glacière dans le coffre…alors pêcheur au buldo ou pas,j’éspère au moins qu’il relâche lui aussi ses rêves pour ne pas me faire cauchemarder de lui avoir montré ses gobages et d’avoir condamné cette pauvre truite tranquille au milieu de son gave. Je passe mon chemin et arrive à destination: je me gare, m’équipe et….comprends en passant ma main dans mon gilet que j’ai oublié ma boite à mouche chez moi! Fait ch… démarrage en trombe, vitesse de croisière à 160km/h(pas bien!) jusqu’à Sauveterre, l’aller retour se sentira pas trop! De retour au bord de l’eau, plus d’éclosions( re fait ch…!), alors je pêche l’eau avec une émergente montage hélicoptère qui ne donnera rien, ça sent encore le capot! Alors sans trop y croire, je monte un spent qui me semble plus approprié et au bout de 5 minutes, un beau gobage, je ferre, elle a pas l’air énorme….mais la garce m’entendra et vexée, me fera galérer dans le courant 5 bonnes minutes, jusqu’à ce que je l’aperçoive,et là, devant moi, un magnifique poisson, mais le combat n’est pas encore fini et pendant que je te tente de la ramener prés de moi, un vison d’amerique (je crois) descend la berge qui est à 1,50m de moi et en arrivant à ma hauteur, s’arrête, pas plus éffrayé que ça, se met debout 15 bonnes secondes pour regarder le spectacle de cet humain qui martyrise une pauvre truite. Incroyable! Cette jolie petite bestiole s’en ira comme elle était venu, tranquillement. Après cette interlude, retour à ma truite, ça y est, je l’ai enfin dans la main et la mesure: 42.5 (le 0,5 est très important!) et c’est ma plus belle truite à la mouche à ce jour! Hop, 2 photos pour le souvenir et la belle repartira dans son élément avec mon spent d’ailleurs, ça, t’était pas obligé! J’ai un sourire débile incrusté sur le visage en regagnant ma voiture. J’aurai donc passé trois jour de pêche très enrichissant avec a terme, le cadeau que Monsieur gave d’Oloron aura bien voulu me faire. Merci! Pyrénées atlantiques, je vous aime.

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