Suite à l’invitation sympathique de Sialis, nous sommes allés le samedi 15 nous confronter aux aloses du blavet. Poisson anadrome super explosif parait il… En chemin, le doute règne sur le fait de savoir si nous allons en capturer, au point que le premier d’entre nous à en capturer une devra payer l’apéro. Autant dire tout de suite que tout le monde est évidemment prêt à le payer. A 9h30 arrivée à l’écluse point de RDV avec Sialis. Les écussons de l’Association Bretonne pour la Pêche à la Mouche (ABPM) créent le contact. Sialis est entouré de Hepta qui connait déjà la musique du frein dévidé par une alose, car l’ayant pratiqué dans les Pyrénnées. De notre côté nous sommes 4: Norman, Roger, Olivier et votre serviteur. Après une demi heure de recherche des clès de la voiture (qui finalement se trouvaient dans la poche du conducteur..), un topo de la configuration des lieux, des postes à aloses et de diverses considérations techniques par notre Hôte, nous nous disséminons sur l’écluse. Nous pêcherons une grosse demi heure avant de voir une troupe de kayakiste venir planter la pagaie sous notre scion. Sialis, un brin devin, nous fera plier les gaules pour aller plus en aval aux gorets. Et là, Jackpot! Hepta ouvrira le bal, remotivant tout le monde par la même occasion, puis chacun se retrouvera pendu à tour de rôle (quoique parfois en doublette) à ce satané poisson digne de rambo! Dévalaison sur 20 m puis remontée à contre courant sur 20 m, chandelles, remous… la patate. Cela vaudra quelques phrases épiques telle que: « bride la sinon tu vas finir à Groix ». Le matériel sera utilisé à 100% voire plus, notamment ma canne en #6/7 qui aurait préférée s’appeler #8. Mais comme toute les bonnes choses ont une fin, dès le crachin fini, c’est une horde de gorets qui viendront pêcher dans nos bottes. L’accident voire l’incident est proche mais par miracle aucune mouche ne viendra se loger dans le crâne un peu creux des manieurs de quimperloise. Ceux-ci capturant à qui mieux mieux des aloses par le dos, le ventre enfin toutes la parties de l’animal ne relevant pas de la bouche! Pour enfin les rejeter à l’eau plus ou moins délicatement et notamment à coup de bottes, saloperies de bestiole! Rappelons que la pêche de l’alose avec un autre leurre qu’une mouche est fermée jusqu’au 13 mai. Bref, une belle journée de découverte piscicole et humaine (Sialis et hepta) ainsi que de conneries humaines (les saumonniers présents). Une expérience à tenter par tous car simple à mettre en oeuvre, ne nécessitant pas de compétence particulières et offrant des combats épiques
