D’avoir vu Matt sortir ces belles truites de la Prade hier m’a fait monté qques envies. C’est donc canne en main que j’arrivais vers 16 h bien décider à en découdre avec les brochets du coin. Christian, le sympathique propriétaire des lieux me raconte qu’en juin dernier, il s’en est pris un de 13 kg qui avait une truite d’un bon kilo et demi dans le ventre. D’après lui, il en reste encore 3 ou 4 de cette taille dans l’étang qu’il convient de sortir. Crinelle acier / kevlar installée sur le bas de ligne en 35 centièmes, un bon stream de 12 cm de long installé, me voilà parti à pêcher toutes les bordures de roseaux, les plaques de nénuphar et les postes où j’ai attrapé des becs l’an dernier. Mais rien de rien. Si ce n’est des truites d’une puissance inouie. Elles sont vraiment en pleine forme, combatives à faire peur à mon IMX et aussi puissantes qu’un tracteur au démarrage. Ne ciblant pas ces poissons, j’abandonne ce poste pour poursuivre ma quête d’Esox. A la nuit tombante, je prospecte le tombant des branches de deux saules qui aménagent un poste quasi parfait pour un gros bec. Après deux passages infructueux, c’est l’attaque ! Le poisson part sous les branches avec la rapidité de l’éclair, me prend de la soie. Je lève la canne mais il est trop tard, la soie est dans les branche. Dans un geste de desespoir je fais le roulé de la dernière chance et par miracle le poisson revient vers le large. OUF ! Encore un tracteur aux couleurs irisées. Si l’an dernier certains se sont plaints de la taille des truites, je leur conseille cette année de venir avec le matos adapté. Canne pour soie 7 et 25 centièmes mini car ces poissons se battent jusqu’à épuisement si on ne mène pas le combat tambour tabant. Il est encore trop tôt pour les brochets. Mais ce matin il a gelé… Le blanc ne va pas tarder à ce rassembler dans la anse de la plage, rappatriant dans son sillage les chasseurs à l’affut. Fred