C’est en milieu d’après midi par cette belle journée sans vent, que j’ai décidé d’allez essayer mes mouches à brochets nouvellement montées. j’ai emmené mon chien, fervent partisant du no kill mais qui ne connaissait pas les brochets. Je commence à droite de chez moi dix petite minute histoire de voir ce que ça donne : rien et là forcément me direz-vous j’abandonne il fait froid. Pas du tout, je change de spot car la mouche elle, me dit qu’elle se sent bien dans l’eau et que ça lui fait du bien de se dégourdir les fibres. Je le regarde nager et effectivement, elle nage bien, elle est belle, c’est un aimant. Je part , deux trois bloc de roseaux plus à droite, j’entame une entrée dans l’eau tel un indien à l’affut du bison sauf que là c’est le brochet. Doucement, doucement je sens mes waders se contracter tel le python autour de mes mollets puis de mes cuisses. je stoppe, ça sent le spot. Je sort de la soie, prépare ma double traction et en avant. Une dizaine de lancers plus tard, après m’être accroché aux roseaux et au fond, je réaccroche le fond. Le fond qui se met à bouger sur la droite et à tirer sur ma canne. t’in j’suis c.n c’est pas le fond!!!, s’en est un, Yahoo!!!! (pas le serveur, le cris). Le combat et bref j’essai de ne pas trop le brider, histoire d’éviter un décrochage précoce et je l’amène vers le bord. Mon chien est là, dans l’eau avec moi et en tant que fin observateur et fervent partisant du no kill, il regarde la bête, ne dit mot subjugué par la robe colorée, nette et les nageoires magnifique de ce poisson de 60 cm. Moi aussi je le regarde mais pas trop, il s’agit de relâcher ce rêve. Echouage sur la sable, sortie de la mouche de sa bouche, réanimation brève (bouche à bouche, massage cardiaque et électrochoc, la routine quoi!!) et le voilà qui reppart frais et pimpant comme au premier jour, glissant dans l’eau comme si il y était né, me laissant ravi après seulement une demi heure dans l’eau. Je rentre à la maison en dissertant avec mon chien du bien fondé de la fission de l’atome.
