En guise de thérapie

27 mars 2010

19 - Corrèze

Dordogne

jlk

Bonjour, Triste état que le mien depuis quelques jours. La faute à cette satanée Dordogne et ses mystères qui me joue encore un de ses tours préférés. 6ème sortie vaine hier et le moral qui en prend un grand coup. Toujours rien cette année malgré tous les efforts consentis : les repérages, les sorties successives, les longues attentes stériles à tenter d’entrevoir ces satanées mouches brunes qui se dérobent a ma vue, des centaines de kms avalés en 15j pour retrouver quelques moments d’euphorie fugaces entrevus l’année précédente. Mais rien,rien de rien, à pleurer… Pourtant des mouches il y en a eu ; des poissons il s’en est fait, mais ils n’étaient pas pour moi. Pourquoi? Parfois les conditions paraissaient idéales… Reste le doute, le questionnement, la remise en cause, les interrogations… Perdu, complètement perdu. Ensorcelé aussi par cette Belle, une nouvelle fois… Au point d’en perdre tout sens commun, aveuglé. Au désespoir je me vois obligé d’abandonner, las, fatigué, sans solutions. A l’instar d’Alx, pourquoi continuer à m’acharner si elle ne veut pas de moi ? Ai-je présumé de mes forces ? Inconsciemment je ne peux m’empêcher de calquer mes recherches et mes espoirs sur mes compères palmistes de la Dordogne. Mais force est de constater que les résultats ne sont pas les mêmes. Il est évident que la comparaison ne tient pas. Cette expérience qui fait souvent la différence me manque encore beaucoup, lorsque j’en suis encore à la découverte de certains lieux, certaines habitudes ou comportements des poissons, des dates d’éclosions ; tout plein de ces repères qui font basculer la balance du bon côté plutôt que du mauvais. Alors l’année d’avant, pourquoi une plus grande réussite : la chance, une année exceptionnelle ? peut-être les 2 ? En attendant, une partie importante de ma saison ou je misais un espoir légitime de beaux poissons vient de se jouer et il va falloir en faire le deuil ; pas simple… Pour toutes ces raisons, je décidai ce jour de rejoindre un ruisseau corrézien pour m’évader l’esprit et me ressourcer, essayer de vaincre ce mal qui me ronge. Au final ce magnifique poisson dont je n’aurasi jamais soupçonné l’existence à cet endroit-ci. Un poisson qui d’un coup prend une immense valeur à mes yeux car il rétablit une part de vérité. La faim de pêche est là, le pêcheur aussi. La sortie sera splendide ,plus de 20 truites touchées sur ces quelques heures et le moral regonflé a bloc. Je ne suis certainement pas guéri de l’envoûtement dont je souffre mais je suis au moins soulagé… A méditer jlk

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