Entre espoir et réalité

28 mai 2009

56 - Morbihan

Blavet

dd56

Quoi de mieux que de finir une journée de travail au bord de l’eau. Après avoir déposé ma tendre récupérer sa voiture, je décida de me rendre le plus vite possible au bord de l’eau car il est déjà 19h15. La quarantaine de kilomètres fait je me gare à la lisière d’un bois. Il fait encore au thermomètre de la séat 25°c et le vent d’est me rafraichit autant que la kro toute juste décapsulée. Une fois l’équipement sur le pêcheur et la bière terminée, je me dirige vers un poste que j’apprécie particulièrement pour le coup du soir. Ouf! il y a encore quelques mouches de mai qui virevoltent dans le ciel. Le bas de ligne refait à neuf, je monte la mouche qu’un fin pêcheur me monta pour de pareil cas (merci fab). Espoir plein le crane, les premiers faux lancers afin d’ajuster ma longueur de pêche et hop premier posé sur un lisse et premier poisson pendu (15 cm à peine). Je sèche la mouche et au loin une splendide sucion à 5 mètres. Je fais un lancer parfait pour moi, légèrement en trois quart amont et là rien! deux, trois lancers plus tard toujours rien. Elle continue à gober et après lui avoir mis toutes mes imitations de mes boîtes, toujours rien. Là, avant de s’énerver car il est déjà 20h15, je décide de partir plus bas sur la rivière à la recherche d’activité plus conséquente. Après 5 min de marche, un bruit me fit m’arrêter. gloup, gloup, splatch!!! celà n’arrête pas. Je me rapproche de la rivière et à ma grande surprise c’est une dizaine de poissons en actions sur les mouches de mai qui piquent sur l’eau. Un spectacle magnifique. Je me positionne en aval dans l’eau afin de bien appréhender le poste, et je me fume la clope avant le combat tant espéré. Impatient de commencer celui ci, je commence la prospection. C’est à ce moment que ma soirée change du tout au tout. C’est pas loin de 30 gobages ratés en tout genre: entre le ferrage de boeuf, le plantage de gobages car sans lunette je distinguais difficilement ma mouche, et les décrochages après 2 ou 3 coups de tête. Tout plein de questions me viennent à l’esprit (et oui vincent), est ce l’hameçon sans ardillon? est ce ma mouche qui est trop grosse? etc, etc… Je décide de faire un petit point horaire et hélas il est déjà 21h30. Que dois je faire: exploser ma canne en mille morceaux? me refumer un cigarettes? Non, je mange une compote pour reprendre des forces et j’avance un peu. Un tronc d’arbre barre la rivière, ma soie, sur mes faux lancers se prend dedans, et gloups, 2 mètres plus loin ma mouche vient de se faire avaler! panique, comme tétanisé le temps d’une seconde, je tends ma soie et là pendu au bout ma ligne une truite de 25 cm. Coups de bol, la chance vient enfin de tournée. La nuit est déjà bien tombée et ma mouche commence à se faire difficilement voir. Une nuée de mouche vient taper la surface de l’eau et les truites redeviennent folles. Là je décide de choisir mon gobage car ce sera le dernier coup de pêche. La décision est prise se sera celui sur ma droite, sous la branche de noisetier, en fin de courant. Un puis deux passages sans rien même voir tourner autour de mon imitation quand tout à coup un gloup me réveille. et oui c’est sur ma mouche que cette truite d’une petite trentaine centimètres a décidé de se nourrir. Un beau combat, une mise dans la raquette puis une remise à l’eau termineront cette fin de journée déroutante. En conclusion, 4 poissons pris: 15, 15, 25,30 et pas loin d’une trentaine de ratés. « bon dieu » que la pêche fait passer du bon temps et de grosses émotions tant en dépit qu’en joie immense. ps: merci d’avoir lu ce français qu’est le miens, et désolé car il n’y a pas de tofs faute de batterie.

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