Salut à tous, J’avais pris RDV avec Lebull et Tacon 64 pour une partie de pêche en mer à la barre de l’Adour. Quand nous sommes sorti de la bagnole, un vent léger et froid nous anesthésia nos ardeurs d’exploit de pêche à la mouche maritime. On tenta une première approche sur un courant porteur de promesses, avec des mulets signalant leur présence par des remous et des caudales fendant la surface. J’avais tenté l’affaire en noyée mais rien n’y fait. Découragé, Lionel me demande de lui faire voir « mon coin » à flet. Arrivé sur place, la marée avait rendu le secteur « illisible » pour détecter la fameuse présence du poisson plat. Finalement, je les invite dans un autre secteur qui est une valeur sûre pour prendre un muge. Là aussi, c’est la surprise car il n’y aucun signe de vie. Nous finissons par repérer trois flets. Lionel va tenter le coup sans succès. Avec un ciel nuageux et ce froid glacial, ce n’était pas évident de présenter une petite nymphe avec une précision d’orfèvre. Je décide d’initier Fred (Tacon 64) à cette pêche au fouet du mulet. Equipé d’un indicateur et d’une mulétor au bout de son 17%, il commence ses premières dérives. Appliqué, Tacon 64 est en train de se smoltifier ! Ce n’est pas un débutant à la mouche, mais la mer est un environnement nouveau. Malgré tout, je vois bien que les mulets ne sont pas là. Je garde espoir car la marée est montante. Au bout d’une bonne heure, Lebull ouvre le bal avec un joli mulet. Un banc de mulet vient d’arriver sur le spot. Il trahit sa présence simplement par sa masse sombre seulement visible avec des polarisantes. Nous allons enchaîner les touches, les casses et les prises comme on enfile des perles. C’est seulement en fin de journée que Fred arrive à mettre au sec son premier mulet lippu. Il faut dire qu’il avait enchaîner les décrochés de façon exponentiel. Mais visiblement c’est un dur au mal ! Des moucheurs comme Lionel et moi, on sait que c’est une grande qualité pour affronter l’océan…. @+ kiki