chose promise chose du, voici la news de mon périple dont la planification a demandé bien de l’aide de la part des membres du forum, encore merci stef. J0: arrivé vendredi à pont d’alleyras, je tente un peu de pêcher la rivière qui est superbe mais une pluie quasi torrentielle aura raison de ma motivation et c’est sous la tente que je dû me cuire mes pâtes. J1:La pluie fini par s’estomper le lendemain matin mais devant le froid et l’absence total d’insecte, j’ai préféré randonner et remonter vers chapeauroux en longeant la rivière. Vers 13h, je commence à pêcher en sèche, aucun poisson n’est de sorti à l’exception de quelques chevesnes que j’attrape. La rivière est absolument magnifique mais les alternances pluies/soleil on eu raison des insectes. Je reprend la marche le long des bords particulièrement dure et peu praticable de l’allier mais j’arrive à avancer. J’atteins dans un coin où, tout les chemins allant à Rome, aucun ne passe ici. Je suis entièrement seul, il est quasi impossible de croiser un autre barjo comme moi. Le soleil commence à descendre et je me met à rêver d’un coup du soir. Une petite éclosion débute, et un premier gobage a lieu, je m’approche commence avec ma gaucherie habituelle à manier cette canne bien plus longue (9pieds) que ma courte canne habituelle, la mouche descend sur 15cm et paf la truite la prend, je ferre, elle est prise. Cette dernière accusera les 25cm, c’est pas énorme mais ça suffit à mon bonheur. J’espère que la rivière va commencer à se mettre bouillonner. Hélas le vent se lève et clôture l’éclosion et le coup du soir. Rien ne bouge plus. Cette nuit, c’est bivouac en hamac et porc au caramel lyophilisé. J2: Il fait super beau, je randonne tranquillement en attendant que la température très basse de la nuit fasse place à la chaleur car la rivière est particulièrement calme. Je commence afin à pêcher mais aucun poisson n’est de sorti. Toutes les truites semblent cachées sous les rochers, rien ne nymphes ni ne mouches dehors. Il faudrait pêcher en nymphe au fil sous la canne pour réussir à les prendre, mais cette technique ne ma jamais inspirer. Je préfère m’entrainer au lancer et tenter d’apprendre la double traction. Le soir approche et les insectes commencent à sortir. Je rejoins un plat sympa repéré dans l’après midi et j’aperçois un premier gobage. Je lance, mais j’ai du mal à l’atteindre avec précision car il est à une quinzaine de mètres et je ne peux guère m’approcher. Mon absence de talent au lancer et mon manque évident de pratique se font cruellement sentir. J’arrive enfin à poser correctement la mouche mais rien ne se passe. Après une petite dizaine de passages, paf elle prend la mouche je ferre le combat s’engage elle semble assez belle mais malheureusement elle se décrochera avant la mise à l’épuisette. Deux autres gobages ont débuté, la rivières s’active, je suis complétement fébrile par l’arrivé tant attendu de se moment et j’en rate un premier par précipitation et agacement suite au premier décrochage. Un deuxième gobage sera lui raté à cause du vent soufflant toujours en rafales par moment. Le troisième gobages me gratifiera d’un combat hélas aussi écourté par le décrochage du poisson. J’attaque alors le quatrième gobage, après une approche de sioux et quelques posés malhabiles car toujours à longue distance, la mouche passe correctement et la truite prend. Elle accusera aussi 25cm. Quand soudain un poisson gigantesque bondi hors de l’eau. Il s’agit probablement d’une truite elle est énorme, plus de 60cm, elle ne gobe pas elle semble avoir sauté sans raison, mais beaucoup trop loin pour tenter de passer une mouche sur la zone. Elle le refera une autre fois peu après et à une dizaine de mètre de son premier saut puis plus rien. La fraiche est tombée et la rivière s’est recalmée. Il est temps de rentrer au campement. J3: seulement de la rando jusqu’à chapeauroux pour prendre le train, c’est la fin d’un très beau et long weekend. Bilan: que deux truites et des chevesnes c’est vrai mais les conditions à part le derniers jours n’étaient absolument pas au rendez vous. La rivière est superbe, le paysage grandiose. Je le recommande vivement à tous les amoureux de pêche sauvage et de rando. En revanche dans la journée, rien ne semble vraiment bouger, pas une truite vue, malgré une eaux claires. Il semble indispensable de pêcher en nymphe sous la canne pour faire du poisson dans la journée. Le grand nombres de bloc de roche dans la rivière s’y prêtant bien.