Départ de Toulouse vendredi soir avec le mauvais temps, je récupère Christophe et route vers le sud. Le thermomètre de la voiture descend de plus en plus, nous passons le tunnel de Porté-Puymorens et là miracle , c’est à nouveau soleil et grand ciel bleu. Arrivée au point de garage, on met les chaussures de marche et le sac à dos. C’est parti pour 2H30 avant de rejoindre le refuge . Samedi , après une bonne nuit comme on en connaît dans les refuges ;-), départ pour les lacs. Bilan de la journée, environ 1200 m de dénivelée (aïe mes mollets), un brin de ballade avec une petite troupe d’isards et des images plein les yeux (comme d’hab, c’est quand même beau la montagne) . Côté pêche, petite déception, nous avons pris quelques poissons mais le vent (très fort) nous a beaucoup gêné. Et surtout le retard de la nature dû à la neige abondante et tardive de cette année ( les névés sont encore très importants et des icebergs flottent au milieu des lacs – voir la photo) fait qu’il y a très peu d’insectes et par là même une activité réduite des poissons. Nous n’avons pas vu un sialis du week-end, les sauterelles qui d’habitude s’échappent par centaines à chaque pas sont en nombre réduit, bref les truites n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent. Dimanche : Nous avons choisi des lacs moins haut , ouf 🙂 . Scénario identique à la veille avec toutefois moins de vent ce qui nous a permis quelques captures relâchées comme la veille avec précaution. Ce que, manifestement, tout le monde ne fait pas. Nous avons vu sur le même lac 4 poissons crevés qui avaient sûrement engamé un peu profondément et au prix où sont les hameçons, il faut les récupérer à tout prix (et pourtant nous n’avons pas rencontré beaucoup de pêcheurs dans le week-end) . Quel dégoût !!! Fin d’après-midi , c’est reparti pour la descente, ce qui n’est bien entendu pas synonyme de repos, demandez à mes genoux, ils vont vous expliquer . La pub dit que « la montagne ça vous gagne », c’est vrai mais faut aussi se la gagner et alors là quel bonheur… Vivement que l’on remonte… Patrick
