Arrivé au bord de l’eau vers 17 h je suis acceuilli par une petite averse qui a pour conséquence de faire envoler toutes les espèces d’insectes de la rivière, olives, mouches de mai, phryganes, toutes se sont donné le mot. Les truites ont suivi derrière, trois gobages à gauche, trois gobages à droite. Après une première prise assez modeste, je repère un beau poisson, premier posé avec une olive, premier refu: très joli le remous juste sous la mouche. Puis je la voie qui gobe une mouche de mai (elles sont vraiment énormes cette année). J’accroche une imitation au bas de ligne, posé, la belle est intéressée, elle va se faire berner…ben nan! retour vers les profondeurs. Je vais dans un autre endroit (le même où j’avais fais une belle truite la dernière fois:voir new précédente) où sous les frondaisons trois gobages miniuscules m’indiquent qu’il y a du monde en dessous. Le premier lancer se termine la mouche dans le grillage derrière moi, le deuxième se termine par un décroché, le troisième par un rush de 20 mètres vers les souches le long de ma berge. Je saute à l’eau pour éviter la casse. Après quelques instants où je pensais que la truite était bien « tanquée » dans les racines, elle revient vers mois où j’ai apprécié d’avoir acheté une épuisette assez large en début de saison. 49 cm c’est mon record personnel en sèche. J’ai raté la séance de photos (toutes floues) mais la voilà ci-contre quand même. Et le rêve est reparti vers les ondes. Vive la pêche la mouche et le No-kill!