Cette année à Pâques, c’était prévu, petit séjour au pays basque pour découvrir l’arrière pays et faire quelques balades en compagnie des vautours et des pottok. Bien sûr il y avait une petite place pour les cannes dans la voiture avec l’envie de découvrir les légendaires rivières et leurs occupantes félines… C’était mardi dernier, une pluie douce permet de dégager une petite heure après la petite rando pour essayer de dompter ces dames. Sans connaitre les endroits sauvages, les postes peu fréquentés, je remonte la Nive là où sa largeur me convient mieux. En général, ces pêches de vacances sont agréables dans le sens où l’on pêche un coin pour la première et la dernière fois, dans un cadre magnifique et inconnu. Cependant peu de truites sont généralement au rendez-vous. Mais là, coïncidence étrange, tout le monde est au là, la pluie, le niveau d’eau, les éphémères et le bouillon permanent à la surface des gloutonnes qui se régalent de leur pitance. Et malgré ma méconnaissance, 5 belles viendrons poser durant le peu de temps m’étant imparti. Le lendemain direction le pays des gaves. Arrêt sur celui de Mauléon: immense et rapide, au bord du pont que j’ai choisi au hasard. Après demi-heure de pêche sur les bordures, le néant, la chance semble avoir tournée. M’en retournant vers la voiture, je remarque un grand groupe d’hirondelles volant à la surface de l’eau. C’est là que tout d’un coup la rivière s’est réveillée, au moment du premier rayon de soleil. En moins d’une heure, 4 superbes poissons dont une de 48 viendront dans mes mains souvent tremblantes. Et je repense encore aux ferrages ratés et aux poissons mystérieux que je ne reverrai sans doute jamais… Mais bon on ne peut pas tout avoir, j’ai déjà eu beaucoup de chance et c’est déjà pas mal…
