C’est a la faveur d’une invitation pour une réunion familiale que je me retrouve sur les bords de la rivière d’Ain , la haute rivière d’Ain , dans le secteur de Champagnol .
Après un trajet humide , j’arrive a destination , le temps de me changer et me voila au bord de la rivière vers 11 h.
Il y a eu beaucoup de pluie et d’orage la nuit dernière et l’eau est légèrement piquée … il faut ce dépêcher ça risque de ne pas durer .
Je ne connais pas du tout le secteur et , après avoir traverser un courant pour profiter au mieux des meilleurs coins , je ne met pas longtemps a trouver des poissons actifs , en pleine forme , ce qui me fait plaisir quand on sait la mortalité que la Bienne a enregistré ces derniers jours …
Je ne suis pas seul au bord de l’eau , il y a pas mal de pêcheurs au toc , aux leurres et aussi des moucheurs .
je décide de pousser mon exploration et aussi de m’écarter de tous ce monde .
Après quelques essais infructueux a vue , je tombe sur un poisson actif qui gobe . Je change mon bas de ligne et noue une artificielle qui ressemble au insectes qui dérivent devant moi , happer de temps en temps par ces poissons ,car maintenant c’est deux truites qui engloutisse les éphémères .
je suis sur la berge , j’ai un poisson a ma droite et un a gauche . J’attaque celui aval et au deuxième passage pendue , une belle truite Fario rejoint mon épuisette , rapide photo dans l’eau et elle repart sans demander son reste .
Je suis content et serein pour le deuxième poisson . Il est plus difficile a faire , il ne faut pas draguer dans ce petit courant que créer cette branche qui touche l’eau . j’allonge ma soie , faut poser pour la distance et le premier poser sera le bon ! Je ferre , saute a l’eau pour l’écarter des branchages et la truite saute hors de l’eau dans ma direction et me passe entre les jambes ! mon bas de ligne a fait plusieurs tours a mon scion et je suis bien gêner pour ramener ce poisson qui compte bien en profiter .A la limite de casser , je tends et j’étire mon bras au maximum mais il me manque 50 cms pour épuiser ce poisson , je tente le tout pour le tout , je le fait remonter plus haut que moi et l’épuise au passage en relâchant d’un coup la tension , le poisson est comme endormi , le temps s’arrête : ça y est elle est au fond du filet !
Cette truite n’est pas un monstre , mais bien en chair elle ma donner de belles émotions , je suis combler .
il est 13h30 , je décide de revenir et voir mon hôte du week-End , manger un morceau . La traverser du courant fait plus tôt le matin est bien plus périlleuse , le niveau a monter et je vois dangereusement le trou val ce rapprocher et mes pieds qui glissent sur le fond , ouf , la berge salvatrice est là .
Après un casse croute réparateur , je pars avec Patrice que je rencontre pour la première fois et Marc qui est en congé dans le Jura cette semaine . Il me fait découvrir le secteur amont , plus profond: la rivière continue de monter . Nous voyons pas mal de poissons , dont certains sujets de tailles fort respectables mais impossible a pêcher avec notre technique .
Nous changeons a nouveau de secteur , mais la rivière continue de montée et ce teinte de plus en plus , rendant la pêche improbable .
De nombreuses mouches défile au fil de l’eau , de très rares gobages de ci de là , mais rien de précis , il faut ce résigner la pêche est finie .
La nuit suivante , la pluie et les orages ne présage de rien de bon , et , effectivement , la rivière a monter d’au moins 60 cm et est teinter .
Le retour ce fera sous des trombes d’eau , et je devrait même presque m’arrêter deux fois sur l’autoroute , sous des orages d’une rare violence .
Je reviendrais ça c’est sur , avec maintenant , un peu plus d’informations sur ce joli secteur de pêche .
Merci a mon hôte du week-End et sa famille pour leur accueil , ainsi qu’a mon guide du jour ;o) .
