Virée avec ODV le pyrénéen en cet AM ventée. Rivière bien dans son lit et en ordre.L’eau est belle mais froide et ne charie pas trop de débris végétaux. On peut apercevoir des ponts qques poissons dehors, les yeux résolument tournés vers le fond. ODV attaque le parcours choisi avec un train de noyé.Je décide de pêcher en nymphe. Rien n’y fait et nous ne touchons rien. Puis qques petites olives apparaissent.Il ne m’en faut pas plus pour passer en sêche.L’activité est nule mais ça me démange de retrouver les dérives de surfaces 😉 QQues dizaines de mètres de pêche et me voilà au « grand gourd qui vire » Je l’attaque méthodiquement en remontant, toutes les grosses pierres immergées étant sollicitées par un posé… Et puis vient l’abrupte rocheux, son courrant et l’amorti juste contre la falaise.Elle était là à attendre et n’a pas fait dans le détail en s’emparant de ma mouche: gobage franc, ferrage, pendue!Elle m’offre une bagarre vaillante en traversant le courrant et la voilà bientôt à mes cuissardes:juste maillée mais resplandissante de beauté…La fin du coup fut le calme plat. Je marche alors jusqu’à la levée, dédaignant les rapides et leurs bordures….Je traverse au seuil puis m’assois le temps de de fumer une clope…et oh!, surprise, une truite gobe sous la branche d’un arbustre qui a poussé là, on ne sait comment à flan de falaise.Le courrant est lent et la belle prend régulièrement les petites olives en train de dériver.Son apétit l’a trahit et ma mouche a été prise dans un violent gobage (1m plus bas que ses précédents gobages)…Dans les 25, très jolie et pas maigre 🙂 ODV n’a pas eu ma chance mais ce n’est que partie remise:les truites ont boudé ses noyées 🙁 C’est très enthousiasmant de pouvoir pêcher en sêche et prendre si tôt dans la saison après le rude hiver que l’on vient de traverser en Velay oriental. Les jonquilles montrent tout juste le bout de leur nez, les morilles n’ont pas encore poussée … mais les truites ont déjà les yeux en l’aire 🙂 … JLM
