Les regrets sont éternels

13 mai 2008

61 - Orne

Touques

vinzzz

Salut les collègues ! De retour de Normandie, je viens au rapport. Ces quelques photos résument bien ces quelque jours de PALM : – la colère à cause des buveurs de bière (j’en suis un ) et pollueurs de rivières. – le soulagement d’avoir pu sauvé l’honneur et d’avoir une fario à vous montrer – la rage de se faire tordre un hameçon ! – le plaisir d’avoir pu profiter des premières séances de gobages dignes de ce nom. Ce n’était pas la folie non plus. On pu prendre quelques truites, plutôt petites pour la région, et les quelques belles farios qui étaient de sortie nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Sur les 4 ou 5 attaques de beaux poissons, aucun n’a été remonté au sec : casse suite à chandelle, décrochage après long combat ou retournement d’hameçon ! Pas mal d’insectes, mouches de mai, spents… mais les gobages ont souvent été éparses. Un, deux, parfois trois gobages, puis plus rien. Hier après l’orage l’eau s’est teinté, nous avons changé de coin pour trouver une eau plus propre. Soudain un beau gobage, lancé et posé comme je peux, dérive correcte et puis attaque de ma Mayfly ! Je ferre bien, enfin je crois, le poisson se montre, l’adrénaline grimpe en flèche, je suis même optimiste avec mon 16/100. Je le tiens 4 ou 5 secondes, le temps de l’imaginer dans l’épuisette puis il se décroche, la mouche me revient dans la gueule : l’hameçon est bien ouvert et la belle m’a cassé mon fil de montage jaune. La coquine ! (pour être polie). Un ardillon non écrasé aurait t’il suffit ? En accord avec mon camarade, le poisson devait faire 50cm. Assez blanc, on s’est demandé si ce n’était pas une arc ou une truite de mer (si si çà peut gober les TdM). Il est plus vraisemblable que nous n’ayions vu que le ventre blanc d’une sacrée fario. Je suis écœuré, je tenais très probablement ma première « vraie truite de rivière » d’un kilo ou plus. La précédente, dans la Alpes, m’avait cassé net, un 16/100 également mais c’était en nymphe et je n’avais pas vu le poisson. Bref, nous avons surtout pêché le soir afin de jouir de quelques gobages. Quasiment pas de pêche en nymphe ni noyée, il est temps que j’apprenne car une saison de pêche limitée aux jours où « çà gobe à mort », çà fait court ! Ha je pense aux temps anciens, que je n’ai pas connus, où les rivières étaient propres et débordaient de poissons qui tranchaient la surface toute la journée… Bon OK c’est la rareté qui fait le plaisir.

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