March browns de paques

22 mars 2008

01 - Ain

Ain

jeronimo

Au sortir du lit, ma copine ma dit « Aujourd’hui, faut que j’avance sur mon mémoire ». Dans un grand fracas, toute ma journée de larvinage prévu a défilé devant mes yeux. Adieux Michel Sevran et pascal Drucker, la chronique sociale d’ARTE sur toutes les façons de chercher les œufs de paques, les boutades de Charly et Lulu sur la 6. Je reflechis deux minutes. Non je ne peux pas rester au tison, je n’ai pas de balcon ! Que faire ? le shopping est impossible, c’est malheureusement férié ! Allez à la pêche, tiens tu parles d’une idée, mais ou. La Gère ? Non pas possible, le médecin m’a fortement déconseillé de prendre deux fois la même rivière dans la même semaine. L’Albarine ? Je n’ai pas ma carte, et je ne suis vraiment pas motivé pour la prendre aujourd’hui ! L’Ain, elle turbine à 200 m 3, ce n’est pas raisonnable ! Remarques, vu le temps qu’il fait, autant prendre le cul rouge aujourd’hui, comme ça se sera fait ! C’est donc comme un gros âne que je suis arrivé sur les bords de l’Ain vers les 12h00…. Apparemment je n’aurai pas grand monde avec qui tailler la bavette, la rivière est vide. Il fait froid, il neige, il vente un peu. Je me pose quand même la question, mais qu’est ce tu fou là. Je descends la rivière, en attaquant les branchages un par un aux streamers. Et bien mon gars ton cul rouge tu va l’avoir, même ces deux chevesnes ont fait la mou a mon alevinet marabouté. Mais qu’on se sent bien ici, c’est un des rares endroits ou l’on peut entendre le bruit des flocons caressé la surface de l’eau. De temps a autres une tourbières blanches, glissant dans l’eau me fait sursauté. Tout est désespérément calme, un vrai temps de toussaint pour un jour de paques. A scruter la surface obstinément après 3 heures de pêche infructueuse, j’aperçois quand un petit voilier dérivé, puis un autre et une famille, puis c’est la cohue, un vrai lâché du club Gérard Philippe en Andorre ! Non, pas une éclosion de MB à 200 m3. Les petits ronds qui apparaissent dans cette veine d’eau, me font me rendre a l’évidence. Ca gobe, ça gobe oui mais ce ne sont pas des truites, mais des ombres ! Il faut donc rapidement trouver le hot spot, celui ou un ombre dédaignerai se tenir. Ce buisson me parait pas mal. c’est bien un gobages qui vient de se produire et pas une perle de neige tombé de la branche en surplomb ! Ca n’a quand même pas l’air bien gros, une fifille entraîne de ramasser ces MB de paques. Mon imitation dérive lentement, le museau sort, mais je le manque, putain j’ai bien fallis le louper mon cul rouge. Est elle encore la, oui, c’est un autre voilier qui vient de faire naufrage. Je relance, et cette fois c’est bon elle y est, ce n’est pas un cheucheu, elle a du punch. Ce n’est pas un monstre mais c’est bien une fifille, une bonne trentaine de centimètre au garrot, et tout en muscles, une chtite photo pour lui faire un souvenir, et retour dans l’onde pour elle. Qu’elle émotion, toucher un poisson, assister a une telle éclosion dans des conditions pareils. J’ai vraiment le cul bordé de mouches. Tant pis pour le cul rouge, vu les conditions qu’ils annoncent cette semaine, je l’aurai sûrement la semaine prochaine. Je peux maintenant rentrer. Les ombres eux continuent de s’éclater la panse j’observes mais rien d’autres, sereinement je quitte les bords de la rivière, remplis d’un doute : « La présence de MB a ma prochaine visite ». Ils ne peuvent continuer à mener le bal a cette cadence bien longtemps. L’époque du no-mans land du moucheur arrive, et mon cul rouge avec !

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