Mes vacances sur l’Odet

17 août 2004

29 - Finistère

Odet

Fabrou

Ben voila, pour la 2ème fois, j’ai pu profiter de mes vacances en Bretagne pour gouter au plaisir de la PALM sur les rivières du Finistère, et j’ai enfin pu lever la « malédiction » qui m’a poursuivi l’an passé. J’explique : en 2003, je suis parti un peu à l’aventure en recherchant autour de Quimper et Douarnenez, des rivières qui ressemblaient à celles que j’avais l’habitude de pêcher, à savoir l’Yonne, la Cure, et dans une moindre mesure la Sioule. Et ben, elles y ressemblent toutes à part que ce sont globalement des petites rivières et très encombrées, notamment j’avais jeter un oeil sur les parcours No Kill du Steir et du Jet et à l’époque, ça m’a paru impêchable à la mouche sèche (en + à l’époque je ne pêchais qu’en sèche, pas par intégrisme mes par inexpérience !), j’avais pu pécher le No kill de l’Odet mais le cadre (champ de maïs) et les berges très hautes à cet endroit m’avaient un peu dégoûté (en +j’ai fait capot!!). Bref, pas terrible et je commençait un peu à regretter l’achat du Pass pêche 29… Jusqu’au moment où j’ai découvert, le parcours de l’Odet dans les gorges du Stangala, aux portes de Quimper. Là, ça ressemblait à quelquechose ! Un profil accidenté à souhait, des bocs de granit un peu partout, des fonds variés de galets, graviers et sables, des plats, des radiers, des sous berges, tout ça dans un décor forestier digne des légendes celtes… Le problème, c’est que je n’y avait pris que des tacons à chaque sortie alors qu’il devait bien y avoir quelques farios non d’une pipe !! Donc cette année, je ne me suis pas démonter en décidant de ne pratiquer que ce site afin d’approndir la question. Entre parenthèse, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est facile d’accés et longé par un GR et donc très fréquenté par… les randonneurs ou les amateurs de footing, je n’ai croisé en effet que 2 pêcheurs en 5 ou 6 sorties. Donc, à ma première sortie, et fort de mon expérience très récente de la nymphe (juin), je tente en pheasant tail. Alors que mon fils sort un tacon à la cuiller (il n’a que 9 ans et à la mouche, il n’essayera qu’a la sortie suivante…), je fais ma première truite bretonne, aussi ratiche que le tacon mais à la robe magnifique. Cela a été le déclic pour moi, je me suis dit « à cette saison (juillet/août), sèche = tacon, nymphe = truite ». Les sorties suivantes n’ont pas toujours permis de vérifier cette pseudo révélation, car j’ai même pris mes premières fario bretonnes maillées en sèche/émergente genre Ignita/olive ou en palmer(vraiment racées, les mémères). Bref, que du bonheur, sans compter un nombre incalculables de ratées au ferrage ou de décrochage de mouches (depuis j’ai revu mes noeuds et ça va beaucoup mieux), notamment sur des petits sedges, ou des oreille de lièvre. Mais la cerise sur le gâteau fut ma rencontre furtive mais magnifique avec une jeune loutre à ma dernière sortie alors que la rivière était un peu tendue et que, bizarrement, la sêche marchait mieux que la nymphe. Comme si la rivière me remerciait de ma patience et de ma persévérance, car j’ai en fait réappris à apprendre, et à connaitre une rivière, et promis ! L’année prochaine, je ferais de même sur d’autres parcours du coin.

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