Tout commence ce matin ou j’avais rendez vous avec une petite rivière de deuxième catégorie pour faire quels photos avec mon nouveau filtre nd8. Arrivé sur place pas de bol l’eau est bien sale c’est sans doute l’étang qui se vidange au dessus. Je regagne la route avec comme idée de passer au dessus d’un spot à mulet que je connais. Une fois garé sur le bas côté j’aperçois les premiers poissons. C’est quand même cons d’avoir du temps libre et de ne pas pouvoir pêcher ! Je m’imagine entrains de peigner ces courants avec une mulètor, humm que ça doit être bon. L’envie est trop forte je retourne à la maison pour prendre au passage une canne, un gilet et tout le matos qu’un moucheur se doit de posséder, bref la total. Trois bons mois que je n’est pas pu lancer, alors aujourd’hui c’est avec beaucoup d’émotion que je monte la canne, moulinet, je fixe la mouche dans un silence religieux il me faut un peu de temps car c’est encore bien trouble tout ça. La première heure je n’ai pas fait grand-chose à part un mulet qui est venu prendre ma mouche dans mes bottes et la recracher aussitôt. Deuxième touche raté, mais je ne sais pas si c’est un poisson qui est venu taper dans le fil, bref rien de bien passionnant, mais un bon bol d’air me fait le plus grand bien. Je remonte le talus en pensant à un coin que j’ai découvert la semaine dernière en prenant mes photos. J’avais aperçu quelques bars qui chasser sur des éperlans, alors pourquoi ne pas y pas aller jeter un petit coup d’œil, histoire de passer le temps. J’arrive sur mon spot et une aigrette s’envole devant moi, un jour il faudrait que je me paye un 200mm pour shooter ces oiseaux magnifiques. La mer semble vide, mais je vais quand même essayer de lancer malgré le vent de face. Je fixe ma mouche préféré pour découvrir un coin que je ne connais pas, vous vous en douté bien, une muletor rose. Il y a des jours ou la pêche est plus facile mais en mer c’est souvent compliqué, pas de truites qui gobent ou de gros cailloux pour localiser la bonne veine d’eau et il faut rester humble à mon avis. C’est souvent comme on le sent mais le faite d’avoir pêcher un jour avec l’ami Christophe Lecoq m’a sans doute ouvert de nouveaux horizons. Je lance dans une petite anse et tout va aller très vite, je devine un banc de poisson pas bien gros qui semble s’intéresser à ma mouche, je ferre a l’instinct, ça gigote au bous de mon 14 centièmes, la mouche est bien dans la gueule pas de problème. Quatre ou cinq dorades vont se laisser prendre au jeu pour mon plus grand plaisir. La suite en image, je suis au paradis les copains. A plus fabien.
