Hé oui, comme l’a dit Mathias, je suis monté en sa compagnie faire la fermeture de l’ombre à Argentat. Début de journée difficile, vers 10h, nous sommes entrés dans l’eau sur le no kill, entre les deux ponts. Rien sur le surface, seul encore un peut de brouillard couvrait la surface de l’eau. 30 minutes d’attente et d’observation avant malgrés tout de pêcher l’eau. Vers midi, nous avons faillit casser la croute mais les premiers gobaches sont là. Mathias était posté sur l’ilot, tandis que moi j’étais en amont sous ls arbres. Hmmmmmmmm, difficile, les poissons n’étaient pas vraiment postés. Mais sur le cout des 13h30, côté rive gauche, d’énormes gobages viennent déchirer la surface de l’eau. Là, nousy croiyons tous les deux. Eclosions de baétis olives. Aucunes d’entre elles ne peut terminer une dérive sans être litéralement absorbée par de violantes montées en surfaces de nos chers et tendres. Nous avons même poussé le vis à pêcher l’un en fâce de l’autre à 20 mètres de distance. Rien à faire, le poisson est bien trop sélectif. Impossible de trouver la bonne immitation, que ce soit en sèche, en noyée ou en nymphe! Nous avons raté quelques gobages d’ombrés, mais pas des monstres. Enfin vers 14h30, nous sommes sortis de l’eau car ont est bien moins sélectifs que ces chers ombres. Au menu, beaujolais nouveau, rillettes, jambon, fromage… 30 minutes plus tard, nous revoilà dans l’eau. Il y a beaucoup moins d’activité de surface et là rebelotte, à la recherche du poisson. Je m’obstinais à pêcher sous les arbres quand je regarde l’autre rive, près des quais. Yes, un poisson de posté qui n’a pas vu un pêcheur de la journée. Il a l’air joli, je traverse. C’est un bel ombre!!! Je pose courbe, refus (ça change!). Et j’insiste. De temps en temps je stoppe pour ne pas l’effrayer. Je me suis dis que pour ma fermeture il me fallait ce poisson. Je n’y croyais plus quand au bout d’une heure de temps, une micro éclosion de sedges. Là, j’ai pris un cul de canard marron sur hameçon de 18 avec un corp noir. Premier passage, je le vois monter et s’emparer violament de ce leurre. Je n’étais qu’à 6 ou 7 mètres et plus que jamais présent! Je ferre et surprise, une bagare s’engage, mon 10 centième vrillé, fatigué deux ou trois emmélages, va t il tenir. Pas décidé de battre en retraite il, m’a pris du fil et a bout de quelques minutes, il a baissé les bras. Vers 17h, ce fut ma concécration, un bel ombre d’une quarantaine de centimètres. Que du bonheur, j’avais le sourire aux lèvres mais un peut d’amertume de ne pas avoir pu le prendre en photo (la mouche était profondément piquée dans le lèvre supérieure, j’ai donc mis du temps pour le décrocher, sans compter la bataille entre nous deux qui a bien été asser longue pour lui). Et c’est avec beaucoup de joie que je l’ais regardé repartir en lui chuchotant « à l’année prochaine ». Nous avons croisé quelques pêcheurs sur le bord de l’eau mais sans plus. Solde de la journée, 6 poissons pour Mathias entre tacons, ombres et truitres mais rien de bien gros hélas et deux ombres pour moi. Que du bonheur pour cette journée passée avec un bon ami et merci à cette fabuleuse rivière qu’est la Dordogne. Chaque année avec ses ombres et ses truites, elle nous donne meilleurs d’elle même, et ça, ça fait de nous des heureux. Bye bye à tous Imago
