Bonjour, Petite virée dimanche matin très tôt, dans l’espoir de prendre une belle truite à vue. Arrivé au bord de l’eau, premier constat: la rivière a monté. Plus tard, je m’apercevrai que la rivière n’a cessé de monter durant la matinée, jusqu’à une cinquantaine de m3. Deuxième constat: l’eau est légèrement teintée, avec pas mal d’algues en suspension dûe à la montée des eaux. La NAV va être compliquée. Durant mes 2h30 de pêche, pas un gobage aperçu, et la pêche à vue est compromise. Par contre, beaucoup de chevesnes sur les bordures et de nombreux barbeaux un peu partout. Bref, pas la grande joie si ce n’est de savoir l’eau se rafraîchir, suite à une petite crue de la Bienne la veille… lequel afflux d’eau a été restitué à la BRA. Quelques dizaines de minutes avant de plier la canne, un peu frustré, je me dis que ce serait dommage de ne pas faire plier un peu le carbone. Ca tombe bien, un ou deux barbeaux se nourrissent à une douzaine de mètres de moi. L’un est idéalement placé: je le vois parfaitement, il se nourrit plutôt face au courant, dans peu d’eau. Le genre de poisson dont on se dit: « toi, je vais pouvoir te tirer le portrait! ». Premier passage, le poisson se décale légèrement, je ferre doucement, il est au bout! S’en suit une bagarre digne de ce nom, dont je sortirai vainqueur. Le poisson doit mesurer 45-50 cm. A peine remis à l’eau, j’attaque un autre poisson un peu plus haut, que je prendrai. Ce n’était pas le moment pour les truites. La prochaine fois, je commanderai une eau à 17° et 30 m3, très limpide. A défaut de grives, les barbeaux sont de formidables combattants! jb