Pas déçu mais peiné!

14 juin 2009

25 - Doubs

Dessoubre

loops

Suite à un changement de programme de dernière minute (une prochaine Steph…), je me décide au regard de l’évolution météo des prochains jours, à rejoindre la Franche Comté. En effet comme pour tous les palmistes, cette région est une destination enviée. Un coup du soir avec Seb (vraiment agréable cette Winston Boron IIx, la soie moins !) me conforte dans la réalisation de ce périple. Depuis très longtemps, j’ai dans l’esprit de découvrir le Dessoubre dont j’ai l’image d’une rivière évoluant dans un cadre somptueux. Les kilomètres défilent (un peu plus de 300 bornes) et bientôt le relief se dessine. Des arrêts à tous les ponts me dévoilera la présence certaine des Thymallus, puis prise de la carte à l’hôtel et enfin, me voici canne en main sur les rives espérées. Bientôt, je déchante… Le profil est une alternance de seuil (sorte de mini barrages de cailloux, artificiels ?) et de grands lisses donc avec ce niveau d’eau, très dur de se déplacer sans vaguelettes… L’eau est très claire et son niveau semble des plus bas au vu des larges plages de galets mis à nu. Le fond des calmes est recouvert de verdure et de multiples paquets d’algues mousseux descendent au fil du courant. Je scrute mais pas l’ombre d’une mouche qui s’envole mis à part ces satanés taons ! Je prends le temps de refaire mon bas de ligne mais toujours rien. Je précise qu’ici, la nymphe est prohibée (même dans le gilet !!). J’avance lentement dans cette onde léthargique. Partout, des poissons se déplacent ; ombres et truites évoluent sous mes yeux mais mes innombrables passages et tentatives (diamètre et imitations de plus en plus petites) restent impuissants. Ils sont là c’est sur mais, que faire ! Sur ma faim, je pars vers l’aval. Beaucoup de voitures sont parquées sur les diverses aires longeant la rivière. Baigneurs et pêcheurs squattent les berges. Un secteur encaissé, je m’arrête. Même constat, la salade est présente mais permet de discerner aisément, les habitants aquatiques convoités. Le temps de rater 2 poissons au ferrage (une petite zébrée et un ombret) et me voilà rejoint sur la plage par une famille en recherche de fraicheur. Cailloux et immersions me pousse à déguerpir. L’amont étant plus accueillant, j’y retourne ! A peine sur place, un gobage dans la veine. Sortie de soie, un faux lancer d’ajustement, poser et…pendue ! Elle se bat bien mais n’est pas le monstre du Dessoubre. Cassée ! et M…., P….., fait C…. ! La seule active et ce punaise de fil coincé dans la voiture et non changé qui rompt, quel C.. ! Je me calme et remplace la pointe ; ce que j’aurais dû faire avant ! je suis prêt et me positionne afin d’avoir un œil sur l’ensemble de ces 2 petits courants. Une vaguelette repérée et le gobage est sanctionné. Enfin la voilà, la Fario du Dessoubre, quelques clichés et la revoilà repartie. Le type est heureux ! Plus rien. Le calme de la journée a bien repris ses quartiers. Un peu surpris, une belle vient à mes pieds se positionner. Joli morceau, entre 35 et 40 avec une gueule et des zébrures, wahoo ! Je ne bouge pas, elle navigue quelque peu de droite à gauche, une arbalète et…non, pas possible (dire que toutes les autres techniques sont autorisées ??). Elle s’en va ! Je terminerai la soirée après 3 ratés au ferrage, un ombre de 34, non zébré celui-là, une décroche, un casse-tête irrésolu pour trouver l’imitation du coup du soir mais surtout, un constant nettoyage du bas de ligne de ces amas d’algues en suspension. Bilan : Un cadre superbe, une population piscicole bien présente mais une quantité de salade à laisser un arrière goût ! Je reviendrai… ps: Le roman-photo, bientôt sur le Blog!

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