J'étais impatient, depuis le temps que je n'étais pas allé au bord de l'eau. L'Autan avait encore fait des siennes. Mais il fallait d'abord être patient et réparer les dégâts, couper les branches, réparer les clôtures. La journée prévu devint donc une demie-journée de pêche.
Enfin, vers 14h30 je prends la route, direction le Gijou. Il n'est pas loin mais les nuages noirs avancent plus vite que la voiture avale les virages. la pêche s'annonce brève. premier arrêt, deux gobages sous le pont et une nuée d'ecdyo, vite, il faut se mettre à l'eau. Je monte espérant que le vent tiendra les nuages.
5 min plus tard, je suis prêt mais un moucheur est déjà là et les nuages aussi. Quelques mots de politesse, vite, je remonte sur le parcours un peu plus haut et je me met à l'eau. Aucun gobage mais les mouches sont là. Je peigne la bordure, manqué! Trop impatient! Ce sera la même chose trois fois de suite, en 5 minutes, les trombes d'eau s’abattent, c'est fini…
Mais je ne veux pas partir, patience, sous le pont, à l’abri, j'attends. Presque une heure de pluie et de tonnerre… Ça se calme un peu, je vais rentrer. Après quelques km, la pluie se calme. Nouvel arrêt sur un pont et un gobage. Le temps de dire « gobage » et je suis dans l'eau. Encore trop pressé, raté, cinq à la suite! L'éclosion est là mais il va falloir être plus patient au ferrage.
Je remonte quelques dizaines de mètres au coup suivant, 3 gobages. Du calme.
Le coup est bien moins facile, une bordure en lauzes bâties, de nombreuses branches et peu de stabilité. Mais la patience porte ces fruits, 3 belles truites surtout la dernière (photo). Tout devient alors plus facile, les 3 suivantes subiront le même sort, ouf!
Mais voilà, la pluie revient déjà et tout ce petit monde disparaît aussi subitement qu'il était arrivé.
Patience, je reviendrai!
