Retour en Guadeloupe pour Noel. C’est bon de faire un break dans l’hiver Ecossais. La sage RPLX+ soie de 8 est dans le tube a cannes, accompagnée de quelques crazy charlie, Gotcha et autres deceivers, objectif Bonefish! Le séjour commencera comme d’habitude par quelques sorties au Marlin depuis le village de Deshaies avec mon ami Christian, skeaper d’Iman un joli Bertram 33′. Il enmène les touristes et pêcheurs désireux de s’essayer au Big Game Fishing et je lui sers volontier de mousse. Direction les 2 DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons) qu’il a disposé à une 10zaine de miles au large par 800 m de fond dans le prolongement nord du fameux sec de Pointe Noir. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont bien placés ses DCP. Les 5 leurres (4 sorcières Highland « fourrées avec un balaou », 2 longues tangonnées et 2 plus courtes, et 1 bon gros moldcraft très court en central dans le bouillon des moteurs) se sont fait littéralement agresser. Les 2er jours ce n’est pas moins de 14 poissons qui viendront dans les leurres, tous des petits marlins, très nombreux à cette saison, entre 70 et 90 Kg, très joueurs, mais difficile à piquer proprement. Festival de rush, de sauts, de combats avortés, d’attaques simultanées, de visions de poissons suivant les leurres. Bilan 3 marlins le 1er jour, 2 le suivant et comme ça à chaque sortie. Trop facile !!! Avec en prime quelque Sailfish (sans interêt sur les 80 lbs) des wahoos et quelques très grosses coryphenes. L’autre attrait halieutique fantastique de la Guadeloupe c’est la pêche à la mouche sur les flats de Grande Terre à la recherche du fabuleux Bonefish. Pas facile, aléatoire, mais passionnant et quelle récompense au bout. Le rush d’un Bonefish sur une canne à mouche est une expérience unique, irréelle et … explosive!!! En 4 sorties sérieuses sur les flats je n’ai réussi à ferrer que 3 Bones. Le 1er décroché après un rush de 150 m et un passage du backing autour d’une patate de corail. Le 2eme, pointe explosé sur le rush (fluoro 35/100). Le 3eme fut le bon, non sans quelques péripéties habituelles. Séances photos et remise à l’eau. Mission accomplie! Le Bonefish c’est le graal, mais on ne reste pas inactif sur les flats durant sa traque. La diversité des poissons piqués à la mouche est extraordinaire. 4 ou 5 sortes de carangues, beaucoup de taille modeste mais 2 très belles (la plus grosse estimée à 6 lbs) dans 40 cm d’eau. Combat titanesque, différent du Bone mais hyperpuissant. Les aiguillettes tropicales, pas facile à piquer, mais très aériennes, des pagres jaunes (pas certain du nom) en quantité industrielle, le surprenant poisson lezard, avec ses dents pointues ou encore de magnifiques poissons trompette aux couleurs somptieuses, et même des mulets. La mouche en mer sous ces latitudes rime vraiment avec diversité. Les photos de tous ces spécimens sont visibles sur mon blog www.nicolascarles.com. Tight lines
