Hier matin, lever 5h, frosties avalés, pique nique préparé, chaussures de marche laçées et matos fin prêt, je suis motivé !!! N’ayant pas fait l’ouverture pur cause de livraison de pizzas le week en, je me décide à aller prendre ma carte de pêche à Remiremont. En plus j’ai plus de voiture… Tant pis, j’y vais quand même !! Je prends le TER Nancy – Remiremont à 6h08, arrivée à 8h. Le temps d’acheter mon précieux sésame qui me permettra de découvrir ces trois jolies rivières que sont la haute moselle, la moselotte et la vologne, je rejoins la première pour un premier corps à corps que j’imagine déjà fougueux… Je suis acueilli par un impressionnant banc de petits blancs (gardons et chevesnes). Prenant mon temps pour monter la 3 brins et y accrocher son indissociable moulinet, scrutant les grégaires poissons, j’apprécie ce calme et ce bonheur que vous connaissez tous quand on commence une bonne journée de pêche… Et là, OOOOUUUFFFFF, une truite de 40+ qui se ballade au milieu de la blanchaille… BOUM BOUM BOUM le rythme cardique s’accélère… » Ca va être une bonne journée, me dis-je. » Vite, un streamer… Noeud, lancé en revers… Plouf, fzzzzzzzzzzzz la belle file comme une balle. « Bon, y’en aura d’autres… » Et il y en a eu d’autres ! J’ai découvert, ce jour là, l’indéniable atout pour le pêcheur que sont les lunettes polarisantes… Aie aie aie, quelle frustration de voir des grosses truites (quand je dis « grosses c’est 30 et plus hein, ce sont des gros poissons pour moi pauvre pêcheur…) Arrive midi et son pique nique bien mérité après m’être cassé les dents sur ces satanés poissons ! Un bout de saussiçon, une cannette… Et M…E, j’ai oublié d’acheté le pain… GRRRRRRRRRR tant pis ça sera saussiçon sans pain (pô grave), jambon sans pain (ça passe) et terine de cerf sans pain (là moins déjà ;o)) L’après midi ressemblera au matin sauf que j’ai enlevé une couche (de vêtements) : de nombreux poissons vus et aucune touche ! J’hésiterai toute la journée… Streamer ? nymphe ? sèche ? Aller, je tente les trois ! Rien, nada, t’chi, que dalle, bredouille, capot ! Je me décide alors à attraper deux chevesnes en sèche sous le pont (là ou j’ai vu la première) histoire de prendre quelque chose mais quelle frustration de voir toutes ces truites si craintives ! Bilan : ça fait vraiment du bien de se retrouver au bord de l’eau. Je me rends compte que la PALM est une éternelle remise en question et que j’aurais bien besoin de conseils au bord de l’eau. Quelle technique employer ? Comment ? Ou ? Enfin une bonne journée qui se soldera par 10 bons km à pieds et le bonheur de voir des truites sauvages. Vive la pêche, vive la mouche et vive les Vosges !!!
