Dimanche soir, 18h, arrivée au bord de l’Huisne à Nogent, température douce, soleil tendre, pas l’ombre d’un « bassouilleur » dans l’eau, bref un temps idéal pour un petit coup du (dimanche) soir. Le temps de déplier la canne, retoucher mon bas de ligne, et la débute l’hallu auditive. Un son cuivré qui monte d’un arbre sur la berge en face, un crissement doux aux accents méridionaux, qui me rappelle les vacances à la plage, voir certains jours de forte chaleur à Lyon: une cigale chante gaillardement au bord de l’eau, dans un aulne eurélien!!! Bienvenu à Nogent- Plage! Pour accompagner le son, bien entendu, niveau bas voir très bas, et peu de poissons visibles, aucun à table. Le temps de piquer un beau cheucheu sous les frondaisons, puis dans un petit courant longeant un mur de la voie ferrée: gobage léger, coups de têtes caractéristiques, super une petite truite, ma première sur ce parcours de 2nd cat! Plus tard dans la soirée, arrivée sur un beau radier, quelques gobages discrets, puis tout s’enchaine: retombée massive de toutes petites fourmis noires sur l’eau, les ombres se mettent à table! En une heure, , une vingtaine de poissons entre 25 et 30 piqués, puis rendus à leur milieu déja bien affaibli par l’étiage. Une superbe soirée, qui me laisse quand même songeur: le réchauffement climatique, c pas uniquement des discours alarmistes de bureaux. La cigale de Nogent en témoigne!