Après une initiation à la Moselle pour Max (www.guide-flyfishing.com ) le dimanche 16 octobre dernier, il était convenu avec les membres du team « Mouche nord-est », une rencontre automnale sur les berges de cette enivrante rivière. 5h15, le réveil sonne (nous verrons par la suite son incidence…), le sac est quasi prêt, reste à ajouter la trousse de toilette sitôt la douche prise et le brossage de dents. 6h10, j’arrive devant l’appartement de Fred, au 4ème, la lumière de la cuisine est allumée. Les affaires rangées dans le coffre, direction le 3ème expert marnais (dixit Manu). Rendez-vous à 6h30, nous sommes en avance ; ah tiens ? Le chargement du bolide effectué, la route s’ouvre à nous vers le point de ralliement non loin du siège de la Fédération de pêche des Vosges, point stratégique s’il en est. Déjà un petit groupe est formé, tous biens emmitouflés car le brouillard est épais et le thermomètre annonce 6°C. Premiers échanges et premières vannes, le weekend est lancé ! Quel plaisir de saluer de nouvelles têtes et de retrouver certains acolytes. Comme vous avez pu le voir, tous les reportages déjà réalisés ont salué l’organisation parfaite d’Hervé (57). « Trop d’éloges, tue l’éloge ! » , je m’abstiendrai donc dans remettre une couche …… Il faut qu’il s’occupe des prochaines sessions, hihihi i ! Sachez qu’après l’accueil de tous les participants, des petits groupes sont créés pour « ratisser » les secteurs des régionaux de l’étape (Manu, Etienne, Hervé, Stan, Jéjé). Passons sur une matinée à l’image de la sortie 2010, à savoir aucune activité de surface. Les courants sont pourtant beaux et semblent porteurs mais malgré toute la motivation de Manu (Dark Vaders), ma canne restera dans son fourreau. Faut dire aussi que les nuits précédentes avaient été difficiles engendrant une certaine lassitude, passons… Vers 13h le soleil perce enfin et Jéjé nous rejoint. Direction le spot de l’automne dernier où la sensation d’évasion et la vision de gobages énormes m’avait rendu mes yeux enfants. Il aura fallu de la persévérance et de l’attention pour tirer son épingle du jeu mais les étendards d’acier étaient encore là. A 18h00, nous sommes réunis et partageons le verre de l’amitié, je dirais plutôt, le verre des passionnés. Un petit blanc alsacien, miam (heu chut !), avec modération bien sur… Le bilan me direz-vous ? Rien d’extraordinaire, vous savez en France, y’a plus rien… Il est temps de rejoindre le gîte situé à 5 minutes ; enfin, à peu près, encore faut-il suivre le bon wagon (lol). C’est une maison toute équipée qui nous accueille sur ses 2 étages. Elle méritait d’y rester quelques jours de plus mais bon, « faut redonner le goût du travail au français » qui disait, j’t’en ficherai moi ! Je vous passerai les détails de cette soirée somme toute banale entre gens de bonne famille, et dont la raison n’a d’égale que leur passion… Allez, je lâche le morceau, en temps de crise, nous avons un peu parlé de la Caisse d’Epargne… Au chant du coq (c’était facile, je vous l’accorde), nous nous figeons devant la finale espérée qui, malgré la vaillance et un match abouti, se soldera par la victoire résolue des Blacks (adjugée pour l’ensemble de leur œuvre depuis 3 ans). Vous vous souvenez du réveil à 5h15 et bien, il a sonné… Ménage, échanges et au-revoir, il est l’heure de se quitter et de reprendre la « monotonie » professionnelle (j’entends par là, le rythme de vie habituel). Décidément, ces moments d’oublis sont vraiment trop court. Cependant, je n’oublie pas que l’après-midi s’est quand même terminé par le poser de quelques imitations. Certes, sur de nombreux gobages francs, mais un petit quelque chose semble inachevé. Assurément, d’autres rencontres suivront et espérons le, elles seront un peu plus longues. Ce qu’on appelle la petite Dordogne m’a une nouvelle fois conquise et si monsieur météo le permet, je reviendrai m’y perdre un instant…