Voilà presque un mois que je suis rentré de Guadeloupe et je n’ai toujours pas posté de news :-(. Il faut dire que cet énorme snook décroché hante encore mes pensées… Mais bon, la vidéo est presque montée et il est grand temps que je me jette à l’eau (si je puis dire). Je ne vous parlerai ici que de pêche mais je reste bien sûr à votre disposition si vous voulez des infos disons « plus touristiques ». Côté pêche, je suis parti 2 jours avec Alexis (guide bien connu des gobnautes), un jour avec un pêcheur « local » rencontré par hasard et je me suis baladé pendant 2 jours où j’ai trempé mes mouches de-ci de-là. Les 2 jours avec Alexis ont été les plus productifs : Au troisième lancer, j’avais accroché mon premier snook ;-). Les prises, snooks, baby-tarpons, petits barracudas (quelques jolis aperçus mais non leurrés), carpe rouge et d’autres espèces dont j’ai oublié les noms. Manque à l’appel un bone mais malgré une recherche assidue le matin du deuxième jour, pas moyen d’en accrocher un. Peu de poissons aperçus, une ou deux occas de présenter la mouche, un poisson qui suit … et c’est tout. Par contre l’après-midi de ce même jour, j’ai connu quasiment trois heures de folie. Nous étions dans la mangrove et Alexis pilotait le bâteau lentement à la perche dans un petit chenal. A chaque fois que mon lancer était « correct », c’est à dire que la mouche arrivait sous les branches des palétuviers, (un peu comme les truites qui gobent au ras de la berge sous les frondaisons des arbres, si vous voyez ce que je veux dire 😉 ), un poisson l’attaquait. Alors, bien sûr, attaque ne veut pas dire capture mais bon nombre de snnoks et de tarpons finirent … devant l’objectif du caméscope. Je revois encore Alexis, planter la perche à toute vitesse pour immobiliser le bâteau et descendre de son « perchoir » pour immortaliser ces instants de pur bonheur. Et c’est là que le gros snook dont je vous ai parlé au début, chassa un poisson plus petit qui voulait « manger » ma mouche et se jeta sur elle. J’ai ferré, je l’ai senti une fraction de seconde au bout de la ligne puis plus rien. Nous avions aperçu Alexis et moi ce poisson qui était vraiment monstrueux. Certes, je ne l’avais pas encore dans les mains pour la photo mais j’aurais bien aimé avoir au moins quelques instants de combat. La prochaine fois … Avec le pêcheur rencontré, j’ai peu pêché à la mouche, juste pour lui montrer ce qu’était la mouche en mer (il avait comme souvenir de la palm ce qu’il avait vu en Normandie lorsqu’il habitait en métropole et était assez intrigué). Il m’a ensuite montré la pêche de l’orphie, mais nous avons surtout discuté, refait le monde même devrais-je dire (si si, c’est possible, même sans ti-punch ;-)) ). Lors de ma pêche du bord et plutôt itinérante, outre le fait que j’étais content de découvrir des coins sympas, j’ai attrappé des poissons de roche (ou de corail je ne sais pas trop comment on dit) pas très gros mais très combatifs et aux couleurs extraordinaires. Que dire de plus, les mouches ? mouche à tarpon très classique et streamer assez flashy pour la pêche du bord. En conclusion, je pense que la Guadeloupe mérite un séjour dédié à la pêche et j’ai bien l’intention d’y retourner dès que possible. J’ai d’ailleurs commencé à faire mes économies et déjà mis quelques euros dans le petit cochon ;-)) Je voudrais remercier Alexis pour son professionnalisme d’abord (promis la prochaine fois, je ferre à la soie ;-)) et sa gentillesse ensuite. Et merci à toute la Guadeloupe pour la chaleur de son accueil. Pat
