Pour ce long WE, deuxième poisson dédicacé au roi des Barbus. Celui-ci il mérite sa petite histoire. 1er mai, fête de travail=fête des poissons. Hop, je prend mon matos et direction MA rivière. Je monte une nymphe dans l’espoir de voir une fario traînant sur les bordures; pas de zébrée dehors. Je me fais un courant en NAF, technique très fraîchement apprise (merci Nico!). Résultat ma première truite en NAF. Faute de truites dehors je me rends sur un spot à Barbeaux. Là peu de monde dehors, mais 2 sont en activité en particulier une belle bête. Je vérifie mon bdl et monte une grosse nymphe à bille; vous savez, la spéciale barbeau de Barbe-Rousse. Après quelques minutes et quelques présentations infructueuses, le plus gros des deux se décide enfin. Ferrage et le combat peut commencer. Le pouls à 200 pulsations par minutes je surplombe une magnifique racine qui n’est que le refuge du moustachu. Donc une seul façon de le contrer: descendre à la baille, stratégie qui fonctionna jusqu’à un sursaut d’orgueil de la bête qui me contourne et tire vers sa cachette jusqu’à rupture du 12 centième! Après quelques injures et un bdl refait à neuf, je décide regarder à nouveau ce spot, juste pour voir quel est l’état de stresse des poissons après ce désordre. Ben il est toujours là, collé au fond, immobile avec son congénère à ces coté, sans activité. Le temps de remonter une nymphe identique, les deux compères se sont remis à table !?! C’est pas possible c’est pas le même ! Bon je tente une ou 2 fois ma chance et pendu ! Ce coup là j’ai été le plus malin ! Et devinez quoi ? J’ai récupéré ma première nymphe au museau de ce dernier !
